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Conclusion

2594 2011/07/19 2024/04/19

conclusion

il n’est pas lieu ici de parler des manipulations opérées dans la bible hébraïque ou dans l’ancien testament chrétien, par l’addition de quelques livres qui n’existaient pas en hébreu ou par les coupes effectuées par l’eglise. des coupes extrêmement importantes sur la vie de jésus ou sur les enseignements qu’il a donnés, comme le dit justement maurice bucaille, car l’église « n’a conservé dans le nouveau testament qu’un nombre limité d’écrits dont les principaux sont les quatre evangiles canoniques. » ( p. 5 de l’introduction ) d’ailleurs ce n’est pas sans raison que le document n° 4 de vatican ii, en parlant de ces livres anciens, précise : « qu’ils contiennent de l’imparfait et du caduc », sans oublier toutefois d’ajouter à la même phrase qu’ils sont pourtant : « les témoins d’une véritable pédagogie divine » !! mais malgré ces données qui ne sont plus ignorées, et qui sont une des causes directes de l’athéisme en occident, il est à noter que le judaïsme n’accepte aucune révélation postérieure à la sienne, attitude dont personne ne parle, surtout l’eglise, même après les avoir réhabilités du meurtre déicide ; et le christianisme ne prend pas en considération une révélation postérieure à jésus. tous deux, malgré les divergences et les animosités théologiques qui les opposent, s’accordent pour refuser d’accepter une révélation postérieure à la leur, bien qu’elle ait sa raison d’être ! car, comme le dit justement le père lelong : « le message du coran, la personnalité du prophète muhammad, la pensée islamique classique et contemporaine demeurent étrangement méconnus dans l’opinion publique occidentale. bien plus, celle-ci est tellement conditionnée par les préjugés nés de l’histoire et par les raccourcis médiatiques de notre temps qu’elle croit savoir, sans connaître vraiment. » (p.75 ) a quoi ajoute maurice bucaille, en toute connaissance de cause : « le coran contient la parole de dieu, à l’exclusion de tout apport humain. la possession de manuscrits du ier siècle de l’ère islamique authentifie le texte actuel », car « pour le coran il n’y a pas opposition mais harmonie entre l’ecriture et les connaissances modernes, harmonie humainement inexplicable. » ( idem. p.2 et 3 de l’avant-propos.) d’un autre côté, le qur’ân prescrit à chaque musulman de croire aux deux révélations précédentes, telles qu’elles furent révélées, loin de toutes les manipulations opérées.

 

 

donc, comprendre l’islam, tel qu’il fut révélé, est une nécessité qui s’impose de nos jours, si jamais nous tenons à ce que la probité humaine soit mise en relief. car saisir cette distinction qui le caractérise, ayant comme base et critère à la fois, l’unicité absolue d’allah et sa transcendance, permettra de saisir le pourquoi de son rejet de toutes les formes de polythéisme, du culte de l’homme, de l’adoration des anges, des djinns et des icônes, des intermédiaires, de toute forme d’anthropomorphisme, et surtout son rejet de la déification de jésus, faite au ier concile de nicée, en 325, car on ne peut réduire le créateur à un être de sa création. c’est ce qui explique, le fond et la cause de l’idée médiévale, qui fit de l’islam et des musulmans « l’ennemi » de la chrétienté. idée qui continue hélas à être magistralement enfoncée dans la conscience humaine, avec une intransigeante ténacité. il suffit de lire le livre de philip agee : « journal d’un agent secret : dix ans dans la c.i.a. », paru en 1975, pour voir à quel point l’intervention politique s’infiltra au vatican ; comme il suffit de lire le livre de monseigneur luigi marinelli : « le vatican mis à nu », un livre à révélations explosives, qui dénonce les pesanteurs et les scandales de toutes natures, qui prolifèrent impunément dans une administration qui plongea, de longue date, dans les bas-fonds de la politique et ses intrigues. l’islam, tel qu’on vient de le voir, n’est point contraire à la raison, à l’esprit scientifique, aux droits de l’homme ou comme le dit abusivement jean-claude barreau : « une religion née du désert et créatrice de déserts », se joignant ainsi à tous ceux qui insistent obstinément à l’éliminer. d’ailleurs il le dit carrément à la fin de son ouvrage, faisant l’éloge de la modernité : « une modernité qui dure est irrévocable : l’islam serait obligé de s’y adapter, pour le plus grand bien de l’humanité, ou de disparaître » ( p. 134 ) !! cette prétendue « modernité qui dure », cette modernité « édifiée sur la mort de dieu », l’occident qui l’a créée de toutes pièces et aux dépens d’innombrables dégâts, est le premier à s’en plaindre de nos jours. car c’est la raison essentielle du déraillement duquel il souffre. donc, s’y adapter ou disparaître, n’est pas de mise, car on ne s’adapte jamais à une chose nécrosée, gangrenée, qui tombe en désuétude. une modernité basée sur l’élimination du créateur, pour mettre à sa place progrès matériel, argent, égoïsme et dévergondage, sous prétexte de liberté personnelle, va à l’encontre de toute logique et de toute morale.
 
 
 
 
en insistant sur l’importance de la raison, de la science et du savoir ; en mettant en relief et comme critère l’équité, la justice et la liberté ; en soulignant l’importance de la solidarité, sous toutes ses formes, l’islam, qui comprend les directives cultuelles, sociales, économiques, politiques et militaires, prouve qu’il est une religion et un système social complet, une mouvance à l’intérieure d’un règlement stable, autour d’un pivot stable, qui respecte la dignité de l’être humain, l’invite à suivre le chemin de la rectitude et de l’évolution, sans mélanger les cartes. telles sont les lignes générales, qui ressortent de la lecture du qur’ân, et que nous essayâmes de dégager sous ses deux principaux aspects : les objectifs et la morale. aspects qui montrent et qui prouvent à la fois que le qur’ân n’est point contraire à la raison, à l’esprit scientifique, ne se situe point « très en dessous des autres grands textes religieux de l’humanité », comme le dit barreau, n’est point indifférent à l’égard des droits de l’homme, ni une religion guerrière ou « une religion née du désert et créatrice de déserts » comme il l’affirme à la page 110 de son ouvrage, pour arriver à cette constatation avec laquelle il clôt son livre, en soulignant l’importance et la valeur de la modernité occidentale, que nous venons de citer, pour dire que « l’islam serait obligé de s’y adapter, pour le plus grand bien de l’humanité, ou de disparaître » !
sourire d’amertume passé, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement entre la date de parution de cet ouvrage, en 1991, et la décision prise à vatican ii en 1965, d’éliminer l’islam dans les années 90. exactement comme eut déjà lieu l’élimination du communisme, précisée pour les années 80 ( le mur de berlin étant tombé en 1989 et l’union soviétique en 1992 ), avec deux ans de décalage ! nul n’ignore de nos jours que cet effondrement commença avec le nouveau dialogue entamé avec le marxisme, à la lumière du dit vatican, la création de l’année mariale et autres préparatifs, à ne citer que le fameux « plan quinquennal » de jean-paul ii. ce qui permet de saisir clairement que ce petit ouvrage de barreau, en général, et tant d’autres, en particuliers, représentent le feu vert donné à cette nouvelle et implacable vague d’attaque, qui commence aussi sous les auspices du dialogue inter-religieux, de l’arrogance vagabonde et inhumaine des meneurs du jeu, sous le silence odieux et fanatique de cette fameuse omerta ou loi du silence, à laquelle personne n’ose approcher. une croisade voulue, qui a effectivement déferlé avec la comédie montée du fameux 11 septembre
 
 
 
 
 
2001. rien de choquant, certes, dans cette appellation, car, non seulement nombreux sont les scénarios de films américains qui prennent un crime prémédité comme prétexte, pour la réalisation d’un autre crime, beaucoup plus grand, mais nombreuses sont les preuves qui se révélèrent depuis, qui le prouvent, et qui sont tenus sous le boisseau. cette date funeste ne désigne en réalité que la mise en pratique de ce décret, prônant l’élimination de l’islam dans les années 90, afin que le troisième millénaire commence avec un monde entièrement christianisé sous l’égide du catholicisme vaticanais ! c’est triste à dire, c’est peut-être triste à lire, mais c’est beaucoup plus triste à vivre face à ce mutisme absolu de ceux qui observent sans réagir... une vraie chasse à l’homme, exclusivement agencée contre les musulmans, férocement désignés depuis quatorze siècles comme « ennemis », et qui représente une preuve éclatante et terrifiante à la fois du rôle inhumain et criminel des meneurs du jeu. un nouveau crime contre l’humanité, qui se passe sous les yeux de tout le monde... un monde qui s’est tût sur beaucoup d’autres crimes, ces dernières décennies, à ne citer comme exemple que la palestine usurpée : tout le monde connaît parfaitement quand, qui, comment et pourquoi cette terre a été arrachée, et continue à l’être, chaque jour, systématiquement, face à un monde habitué à se taire, à accepter les partis pris, et surtout à mettre oppresseurs et oppressés à pieds d’égalité ! un monde qui se veut civilisé, évolué, et supérieur ! ! au lieu de nourrire tant de haine à l’égard de l’islam et des musulmans, une haine héritée à travers les âges, méthodiquement absorbée par l’intermédiaire des livres d’études et les médias, de sorte qu’elle devint partie intégrante et innée du caractère occidental ; au lieu de mettre à pied d’égalité le faux et le vrai, au lieu d’imposer cruellement le faux au-dessus du vrai, au prix de massacrer plus d’un billion d’êtres humains, dont le seul défaut - aux yeux des dirigeants de ce massacre - est d’avoir maintenu leur religion intacte, sans la moindre manipulation, faite valoir votre humanité et votre conscience... l’islam ne s’impose à personne : « que celui donc qui veut qu’il devienne croyant et celui qui veut qu’il devienne mécréant ! » ( xviii : 29 ) c’est ce que dit le qur’ân.
l’islam ne fut révélé que parce que les deux révélations monothéistes précédentes furent manipulées. le monothéisme est un, l’unicité d’allah est absolue : « rien absolument ne lui est semblable. » (xxii : 11 ) les juifs ont dévié en reprenant le veau
 
 
 
 
comme déité, en tuant messagers et prophètes ; jésus n’a été envoyé que pour les brebis perdues d’israël (mt.15 : 24). c’est-à-dire pour les ramener au monothéisme. les chrétiens dévièrent en déifiant jésus et en imposant la trinité, instaurant ainsi une sorte de polythéisme. c’est ce qui donna lieu à tant de massacres, entre chrétiens et juifs d’abord, puis et surtout entre chrétiens, puis, de ces mêmes manipulateurs, contre les musulmans. n’est-il pas temps de comprendre, après deux mille ans de massacres, comme le dit justement le père lelong (p. 73 ), que contrecarrer l’islam par tous les moyens, par toutes ces répressions politiques et toutes ces persécutions religieuses, n’est jamais parvenu à supprimer l’aspiration des peuples à être libres, ni à tenir fermement à leur religion ?! prendre part à l’arrêt de ce massacre global, à cette infernale croisade, est laissé à la conscience du lecteur... car nous, musulmans, poussés à la boucherie, ne possédons que notre conviction, notre foi pure et simple, loin de tout appui de la part de qui que ce soit, même de la plus part de nos dirigeants, qui, pour la grande majorité d’entre eux, sont instaurés ou soutenus par les gros meneurs de ce macabre jeu auquel assiste, en sourdine, la société humaine, internationale, la dite civilisée...
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