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Description du Hadj
1. Au Miqat :
● Après avoir effectué le Ghusl (bain rituel) et se parfumer, le pèlerin attache autour de sa taille le Izar (une sorte de pagneblanc) et met sur le haut de son corps le Rida (drap blanc).Pour se chausser, le hadj (pèlerin) mettra des sandales.Quant aux la femme, elles se couvrent la totalité du corpsà l’exception du visage et des mains, et le porte après une prière obligatoire, et à Dhul-Halifa il prie deux rak’ahs ; Àl’éminence de la vallée, il dit alors, face à la direction de la qiblah : « Labayka ALLAHOUMMA bi ‘Omra la riya-a fiha wa la soum’a » « Mon Seigneur, j’accours à Ton appel pour accomplir une ‘Omra sans ostentation ni recherche de réputation ». C’est pour celui qui va interpréter la ‘umrah «tamatou’ ». Aussi, il lui est permis d’effectuer le Hadj et de ne pas effectuer la Omra. « ifrade » ou d’effectuer le Hadj et la Omra ensemble « quirane ». On peut, dans le cas où l’on craint qu’un évènement risque de nous faire arrêter la Omra ou le Hadj, rajouter à la phrase précédente ce qui suit : « ALLAHOUMMA mahilli haythou habastani » = «Mon Seigneur, je me désacraliserai là où Tu me feras arrêter ».
● Il s’abstient des interdits qui sont : (se coiffer et se couper ses ongles - se parfumer - conclure un mariage- les rapports conjugaux- embrasser son conjoint- la chasse) (et se couvrir la tête, le port de tout vêtement cousu pour l’homme (Makhit), de plus porter des chaussons pour l’homme) (et porter le niqab et gants pour les femmes).
● Il continue à réciter la Talbiyah en élevant la voix, avec jubilation (tahlil), takbir dans les hauteurs, et glorification (Tasbih) dans les vallées.
2. A La Mecque :
● Le pèlerin effectue le Ghusl (bain rituel) pour entrer à La Mecque s’il le peut, il vient de la direction d’Al-Hujun, et se dirige vers le Masjid el Haram (Mosquée Sacrée) en y entrant par la porte BANOU SHAYBA, en avançant Le pied droit et en proclamant la phrase suivante : «Bismi Allah wa Essalat wa Essalem a’la Rassoula Allah, ALLAHOUMMA IFTAH LI ABWÂBA RAHMATIK ». Une fois que le pèlerin aperçoit la Sainte Ka’ba, il peut lever ses mains pour invoquer le Seigneur de l’Univers et faire des dou’as, c’est-à-dire des invocations comme suit : « Ô Seigneur ! Tu es la Paix et la paix vient de Toi, Salue-nous avec Ton salam ». «ALLAHOUMMA ANTA SALAM, WA MINKA SALAM, FA HAYINA RABANA Bl SALAM» .
● Ensuite, le pèlerin commence la circumambulation de la pierre noire (Tawaf AL-Hajarou El-Aswad ), se tient en face d’elle, il la touche et l’embrasse. Dans le cas où il ne peut l’embrasser de manière effective,il la touche avec sa main ou un objet et embrasse ensuite sa main ou l’objet. Dans le cas où il ne peut même pas la toucher, le pèlerin lui fera signe avec sa main de loin et dit Allahou Akbar.
● Le pèlerin doit laisser nue son épaule droite en passant son Rida (=drap ou houppelande) en dessous de son aisselle droite puis en la mettant sur son épaule gauche. Ceci est appelé EL-IDTEBA’. Il doit faire les trois premiers tours tout en hâtant le pas (AL-RAML).
● II est bon de toucher avec sa main EL-ROUKN EL YAMANI (nom du coin précédant le coin de la pierre noire) à chaque passage (pas de baiser dans cette situation-là). Comme II est bien de réciter durant la distance qui sépare EL-ROUKN EL YAMANI et la pierre noire : «RABANA ATINA FI DOUNYA HASSANAH, WA FI-L-AKHIRATIHASSANAH, WA QINA ‘ADHABA N-NAR»
Ce qui signifie «Seigneur ! Accorde nous la belle part icibas, et la belle part aussi dans l’au-delà ; et protège-nous du châtiment du Feu !» Quand le 7ème tour est fini, le pèlerin couvre son épaule et se place derrière la station d’Ibrahim MAQAM IBRAHIM, et il fait unités de prière (rak’a) avec sourate EL KAFIROUN après sourate Al Fatiha dans la 1ère rak’a et sourate AL IKHLAS dans la deuxième rak’a. Quand cette prière est faite, le pèlerin se rend au puits de ZAM ZAM : il boit de son eau, il fait le Doua’ , il retourne au AL-Hajar El-Aswad (=pierre noire), il fait signe avec sa main et prononce le takbir«ALLAHOU AKBAR».
● Après ça, le pèlerin va en direction de Safa. Dès qu’il se trouve à proximité de Safa, il récite ce qui suit :«INNA SAFA WA-L-MARWATA MIN CHA’AIRI ALLAHI,FAMAN HAJJA-l-BAYTA AWI A‘TAMARA FALA JOUNAHA‘ALEYHI AN YATAWAFA BIHIMA, WA MAN TATAWA’A KHAYRAN FA INNA ALLAHA CHAKIROUN ‘ALIM». Sens rapproché « 158. Aș Șafå et Al Marwah² sont vraiment parmi les lieux sacrés d’Allah. Donc, quiconque fait pèlerinage à la Maison ou fait l’Umra ne commet pas de péché en faisant le va-etvient entre ces deux monts. Et quiconque fait de son propre gré une bonne oeuvre, alors Allah est Reconnaissant et Omniscient.
Puis, Le hadj (pèlerin) dit : «ABDAOU BIMA BADAA ALLAHOU BIHI». Sens approché : « je débute par ce qu’ALLAH a cité en premier lieu ».
Ensuite, le pèlerin débute par le mont SAFA : ainsi il le gravit de sorte qu’il voit la KA’BA, il va dans sa direction et prononce la formule :
«ALLAHOU AKBAR, ALLLAHOU AKBAR, ALLAHOU AKBAR. LA ILAHA ILLA-LLAHOU WAHDAHOU LA CHARIKA LAHOU, LAHOU AL-MOULK, WA LAHOU-LHAMD,YOUHYI WAYOUMIT, WA HOUWA ‘ALA KOULLI CHAY’IN QADIR, LA ILAHA ILLA-LLAHOU WAHDAHOU LA CHARIKA LAH, ANJAZA WA’DAH, WA NASSARA ‘ABDAH, WA HAZAMA-L-AHZABA WAHDAH».
« Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand. Il n’y a pas de Dieu à part Allah, Seul, sans associé, à Lui appartient la Royauté et à Lui la louange, Il donne la vie et donne la mort, et Il est Capable de toutes choses. Il n’y a pas de Dieu à part Allah, Seul, sans associé. Il a réalisé Sa promesse, accordé la victoire à Son serviteur et a vaincu toutes les factions Seul. » Il lève les mains et prie et le répète trois fois. Après cela, le pèlerin descend du mont de Safa pour se rendre au mont de Marwa (à la marche) en effectuant des dou’as le long de ce trajet. Dès que le pèlerin atteint le premier repère (une lumière de couleur verte), il doit hâter le pas pour arriver au second repère (une lumière verte également). Quand Le hadj (pèlerin) gravit le mont de Marwa il effectue lamême chose que ce qui a précédé avec le tasbih et le tahmid. Quand le hadj (pèlerin) clôture les 7 trajets (Achwat), il secoupe un peu les cheveux. Ainsi, il vient de terminer sa Omra.Il se désacralise donc.
3. À Minane (le huitième jour) : Il fait l’intention et le Irham (sacralisation) du Hadj depuis sa place, et il dit : « Labayka ALLAHOUMMA HAJATAN la riya-a fiha wa la soum’atan » = « Mon Seigneur, j’accours à Ton appel pour accomplir un pèlerinage sans ostentation ni recherche de réputation ». Il se rend à Minane avant la prière du Dohr et fait les prières restantes du jour-même en les réduisant (Dohr en 2 unités, ‘Asr en 2 unités, Maghreb en 3 unités et Icha en 2 unités), il y passe la nuit et prie le Fadjr du lendemain.
4. A Arafat (le neuvième jour) : Il sort après le lever du soleil, descend à Namira pour le sermon et les prières de Dohr et Asr, avec un seul appel et deux prières raccourcies (c-a-d “taqsir” raccourcissement et “Djam’” rassemblement de prières). Il se rend à Arafat à au pied du “Jabal El Rehma” Mont de la Miséricorde, ou n’importe où à Arafat, le pèlerin se tourne alors vers la Kaaba, les mains levées, afin d’invoquer le Seigneur des Mondes faire la Talbiya jusqu’au coucher du soleil.
5. Dans Mouzdalifah : Il prie le Maghrib et le Isha en raccourcissement avec un appel à la prière et deux iquamas , et après la prière du Fajr : Par la suite, il se rend à une mosquée se trouvant à El Mach’arou-l-Haram (nom d’une montagne trônant à Mouzdalifah), ou n’importe où, et fait face à la Qibla, et proclame la louange, la gloire, l’Unicité de Son Seigneur ALLAH ‘Azza wa Jal, en lui adressant des invocations. Il fait cela jusqu’à l’aube.
6. À Minane (le dixième jour) : après le lever du soleil Il se rend alors vers la Grande Stèle (Jamara El Koubra), Le pèlerin se tient alors en face de la stèle, en prenant soin d’avoir La Mecque à sa gauche, et jette ses pierres (7 pierres) en proclamant pour chaque jet : « ALLAHOU AKBAR ». Quand le hadj (pèlerin) a jeté la dernière pierre, il arrête de réciter la Talbiyah.il fait égorger un sacrifice (une bête), puis il se rase les cheveux, dès lors, toutes les interdictions préalables redeviennent autorisées à l’exception des relations sexuelles. Quant aux femmes, elles enlèvent un tout petit peu de leur chevelure (l’équivalent d’une phalange).
7. À La Mecque : le hadj (pèlerin) se rend à la Mecque afin de pouvoir faire le Tawaf El-Ifada (tawaf du « déferlement »), deux choses qu’il ne fait pas cette fois-ci : le fait de mettre son Rida (drap) en dessous de son aisselle droite (action appelée AL-IDTEBA’) et le fait de hâter sa marche durant les trois 1ers chwat (action nommée EL-RAML). Il effectue les deux rak’ahs de la circumambulation, et accomplit le Sa’y (trajet entre le mont Safa et le mont Marwa) comme pour sa Omra.
8. A Minane : Il revient y séjourner pendant les jours d’al- Tashreeq : (11, 12, 13), et il lapide les Jamarat tous les jours dans l’après l’après-midi (le Zawal), puis il jette la stèle mineure avec sept pierres, en disant le takbir avec chaque pierre jetée, Après cela, le hadj (pèlerin) se met à droite de la stèle pour faire des dou’as. Ensuite, il va en direction de la seconde stèle (jamara el wosta) et lui jette les 7 petites pierres. Il se met ensuite à gauche de la stèle, et effectue des dou’as. Puis le hadj (pèlerin) se rend à la 3ème stèle (jamara el Koubra), et se tient devant elle de sorte que La Mecque soit à sa gauche et que Minane soit à sa droite. Par contre, à la différence des deux lapidations précédentes, le fidèle s’en va sans marquer d’arrêt et sans effectuer de dou’as. Et s’il est en hâte : il ne fait la lapidation que pour deux jours, mais il doit sortir avant le coucher du soleil si cela est possible.
9. À la Mecque : Enfin, en quittant la Mecque, le pèlerin effectue la circumambulation d’adieu (Tawaf Al wada’) avec les deux rak’ahs de la circumambulation (Tawaf).