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La loyauté du Prophète qu'Allah le bénisse et salue et son honnêteté
la loyauté du prophète qu'allah le bénisse et salue et son honnêteté
le prophète qu'allah le bénisse et salue était connu au sein de son peuple pour son honnêteté, sa loyauté, sa vertu, son esprit équilibré et sa participation dans les affaires sociales. allah informa dans le coran que les mécréants reconnaissaient son honnêteté, mais ils traitèrent son message de mensonge par pur orgueil et par arrogance.
{قَدْ نَعْلَمُ إِنَّهُ لَيَحْزُنُكَ الَّذِي يَقُولُونَ فَإِنَّهُمْ لاَ يُكَذِّبُونَكَ وَلَكِنَّ الظَّالِمِينَ بِآيَاتِ اللّهِ يَجْحَدُونَ}
((nous savons pertinemment que leurs propos te chagrinent, ô muhammad. or, assurément, ils ne te croient pas menteur, mais ce sont plutôt les versets de dieu, que les injustes renient)). (les bestiaux, v.33)
les mécréants savaient pertinemment que muhammad était honnête, mais ils traitèrent de mensonges ses paroles et ne crurent pas en lui par peur de perdre leur pouvoir et leur rang social. en effet, l’islam place l’ensemble des gens au même niveau, l’arabe n’a pas plus de mérite que le non-arabe, comme le blanc par rapport au noir, le maître par rapport à l’esclave, sauf s’il se distingue par la piété et les bonnes œuvres.
aboû jahl, l’homme qui avait le plus d’aversion pour le prophète qu'allah le bénisse et salue rencontra akhnass ibn charîk qui lui dit : « ô aboû al-hakam ! informe-moi au sujet de muhammad, est-il véridique ou menteur ? sache qu’à cet endroit nul n’écoute nos paroles parmi les habitants de la mecque, si ce n’est nous deux. » il répondit : « malheur à toi ! je jure par allah que muhammad est véridique et il n’a jamais menti !! seulement, si la tribu des banou qousay s’attribue l’étendard, la distribution d’eau, la protection de la kaaba (la garde de ses clefs, son entretien etc.…) et la prophétie, alors que reste-t-il au reste de qouraïch ?! » rapporté par as-souddî dans tafsîr at-tabarî (volume 11, p. 333). gilles kervenn. il dit également : « je jure par allah que muhammad est réellement un prophète, mais depuis quand devrait-on suivre la tribu des banou abd manâf ?... » il y avait en effet une rivalité vivace entre la tribu de muhammad (banou qousay, qousay étant le fils de abd manâf) et celle de abou jahl dans l'attribution des fonctions de prestige à la mecque. et ceci, alors même qu'elles appartenaient toutes les deux à une même tribu plus grande, celle qui remontait à leur grand-père commun : qouraïch ! c'est cette rivalité même qui a empêché abou jahl de suivre le prophète qu'allah le bénisse et salue, car la tribu de abou jahl ne pouvait se targuer d'avoir enfanté un prophète. il a donc préféré renier la prophétie de muhammad, car cela revenait, dans son esprit, à reconnaître que la tribu de muhammad était plus prestigieuse que la sienne… gilles kervenn.
ainsi, il traita de mensonge le prophète qu'allah le bénisse et salue par peur de perdre son autorité sur les gens et son rang social. ceci est tout aussi vrai pour les rabbins parmi les juifs et pour les prêtres parmi les chrétiens, qui connaissaient le prophète qu'allah le bénisse et salue aussi bien qu’ils connaissaient leurs enfants. certains parmi eux ont toutefois fait preuve de courage et de foi en se convertissant à l'islam, après avoir été suffisamment honnêtes et avoir reconnu publiquement ou secrètement la prophétie de muhammad qu'allah le bénisse et salue, que ce soit du vivant même du prophète, comme ce fut le cas de abdullah ibn salam, qui était le plus savant des rabbins de médine, ou bien après sa mort qu'allah le bénisse et salue. parmi les exemples les plus célèbres, on peut citer ali ibn rabân at-tabari (9ème siècle après j-c.), qui après avoir quitté le christianisme a écrit son livre « ar-radd 'alaa asnâf an-nassârâ » (réplique aux différents groupes chrétiens), ou encore le savant juif samuel ben yahoudha ben abouan (12ème siècle après j-c.) qui a écrit après s'être converti à l'islam « badhlu-l-majhoud fii ifhâm al-yahoud » (l'effort déployé dans la réfutation des juifs), et plus récemment le révérend catholique david benjamin keldani qui, après s'être converti en 1904, a écrit son livre « muhammad in the bible », sans oublier l'abbé jean-marie duchemin (1908-1988), le prêtre américain yusuf estes, et beaucoup d'autres encore. gilles kervenn. ils lisaient en effet dans leurs livres sa description qu'allah le bénisse et salue et savaient qu’il était le dernier des prophètes. malgré tout, ils reniaient son message et rejetaient sa prophétie par peur de perdre leurs privilèges et leurs rangs sociaux. mais surtout, ils trouvaient indigne que le dernier des prophètes qu'allah le bénisse et salue fasse partie du peuple arabe et non de leur peuple.
les arabes connaissaient le prophète pour sa loyauté jusqu’à l’avoir surnommé « le loyal ». lorsque khadîja bint khouwaylid, riche femme parmi les mecquois, eut connaissance de sa loyauté et de son noble caractère, elle lui proposa d’aller en grande syrie (chêm) avec une partie de sa marchandise pour la vendre arrivé là-bas. le prophète qu'allah le bénisse et salue accepta sa proposition. elle envoya avec lui maysara, son servant, pour l’aider durant son voyage. lorsqu’ils revinrent tous les deux à la mecque, avec des bénéfices considérables, maysara informa khadîja de la loyauté et du bon comportement de muhammad. dès lors, elle voulut se marier avec lui, alors qu’elle avait déjà été maintes fois convoitée par des hommes de haut rang et par ceux qui détenaient l’autorité, pour sa noblesse, sa richesse et son esprit équilibré. pourtant, elle refusa, car elle cherchait un autre genre d’homme, comme si son destin préparait pour elle en secret son futur bonheur, celui de la vie d’ici-bas et de l’au-delà. le prophète qu'allah le bénisse et salue l’épousa et n’épousa aucune autre femme jusqu’à ce qu’elle meurt.