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La vraie description de notre prophète
la vraie description de notre prophète r
ceux qui ont osé caricaturer notre prophète r n’ont même pas pris le soin de se renseigner sur sa véritable description. cela montre encore une fois l’ignorance de ces gens au sujet de l’islam, ses fondements, ses valeurs et ses sources. en effet, l’encyclopédie universalis décrit en introduction notre prophète muhammad r comme suit : « muhammad est, parmi les fondateurs des grandes religions universalistes, celui que nous connaissons le mieux. il a fondé l’islam, qui compte aujourd’hui bien plus d’un milliard et trois cent millions de musulmans et dont le rôle historique fut considérable. sa biographie est loin d’expliquer à elle seule ce succès, mais contribue pour sa part à cette explication. homme génial, issu d’une société en marge des grandes civilisations de l’époque, il sut forger une synthèse idéologique impressionnante, capable de séduire d’abord son pays natal, puis de s’imposer dans une vaste zone du globe. il sut aussi employer des dons remarquables de chef politique et militaire à acquérir le contrôle de l’arabie. » fin de citation.
comment « celui que nous connaissons le mieux » peut être autant ignoré par des gens qui revendiquent la culture et l’ouverture d’esprit ? on ne s’attardera donc pas sur le fait que ceux qui ont barbouillé ces caricatures n’ont même pas daigné vérifier si l’on connaissait la description physique du prophète muhammad r, ou plutôt ont volontairement pris soin de ne pas le faire…
déjà, au temps du prophète muhammad r, les polythéistes le nommaient ironiquement « ibn aby kabcha »[1], poussés en cela par une volonté d’ignorer sa généalogie par dénigrement et dévalorisation. l’héritage des railleurs ne cesse d’être transmis…
tout d’abord, étudions sa réelle description physique. ces dessins le montrent affreux, horrible, les yeux exorbités, un visage mesquin avec un nez crochu, des moustaches pendantes, une barbe hirsute et menaçante, un teint basané, le sourire sadique, etc. toutes les caractéristiques du bicot indigène… un style qui nous rappelle, non sans mal, « l’époque glorieuse » de la colonisation française !
cette description va totalement à l’encontre de l'image réelle que les compagnons du prophète nous ont transmise. lisez donc ce que dit al-barâ’ ibnou ‘âzib t : « le prophète était de taille moyenne, aux épaules larges, ses cheveux atteignaient le lobe de l’oreille ; je l’ai vu revêtu d’un manteau rouge, je n’avais jamais rien contemplé d’aussi beau. » rapporté par boukhâry dans son recueil authentique.
an-nawawy (que dieu lui fasse miséricorde), dans son livre intitulé « tahdhîb al-asmâ’ wa al-loughât », rapporte quelques-unes de ses caractéristiques physiques. en résumé, il décrit : « ses cheveux atteignaient parfois le lobe de l’oreille et parfois ses épaules, il avait une barbe épaisse, des mains imposantes et des pupilles profondément noires, ses cils étaient remarquablement longs, un fin duvet recouvrait son torse jusqu’au nombril, sa démarche était vigoureuse, son visage resplendissait comme le resplendissement du clair de lune, son visage n’était que lumière. sa voix était douce et ses paroles étaient décisives, de sorte que quiconque les entendait, pouvait les comprendre. entre ses épaules, se trouvait le sceau et la marque pourpre de la prophétie, il prenait soin de sa chevelure, démêlait toujours sa barbe et se taillait les moustaches ; souvent, il noircissait ses paupières avec du khôl[2]. lorsqu’il marchait, il donnait l’impression que la terre lui était assujettie. il aimait revêtir la tunique (le qamîs) et les habits de couleur blanche. » fin de citation.
anas ibnou mâlik t disait à son sujet : « je n’ai point touché de satin ni de soie aussi douce que la paume du messager de dieu r et je n’ai jamais senti une odeur aussi agréable que celle du messager de dieu. de surcroît, je l’ai servi durant dix années, jamais il ne me dit « fi ! » par mépris, ni me dit pour une chose que j’avais faite : « pourquoi as-tu fait cela ? », et ni me dit pour une chose que je n’avais pas faite : « peux-tu faire ainsi ? » rapporté par mouslim.
abdallah ibnou salâm t, savant juif et noble, habitant de médine qui se convertit à l’islam par la suite, relate : « lorsque le messager de dieu r arriva à médine, les habitants affluèrent vers lui. dès lors que je l’aperçus, je sus que ce visage n’était nullement celui d’un menteur. » rapporté par tirmidhy authentifié par dhahaby et albâny. ».
le poète du prophète, hassâne ibn thâbit t déclamait un poème au sujet de la beauté du messager r :
plus beau que toi, mes yeux n’ont jamais rien admiré !
aussi sublime que toi, les mères n’ont jamais enfanté !
exempt de tout défaut, parfaitement tu fus créé,
comme si tu le fus selon ta propre volonté !
succinctement, voilà ce que l’on peut mentionner à propos de ses caractéristiques physiques. en somme, ce prophète r était connu pour sa distinction, sa beauté, son élégance, son éclat, sa loyauté et son honnêteté. loin des préjugés qu’on de lui certaines personnes. lisez donc ce qui suit et remarquez sa noblesse d’esprit.
lorsqu'il prenait place parmi ses compagnons, le silence s’installait de telle sorte que chaque mot qui émanait de sa bouche était perçu comme un trésor. il ne riait jamais au-delà du sourire et se couvrait la bouche avec la main en cas d'excès de joie. il était très éveillé. il était d'un caractère égal, sans arrogance ni raideur. il s'intéressait aux affaires de tous, aussi bien des esclaves que des nobles. il assistait aux funérailles des plus humbles croyants. jamais de sa main bénie, il ne frappa une femme, ni un de ses domestiques, il aimait rechercher les avis et les conseils auprès de ses vertueuses épouses et de ses nobles compagnons, il aimait la plaisanterie non blâmable lorsqu'elle ne menait pas au mensonge. jamais d’homme ne renferma d’aussi nobles valeurs !
de même, les caricatures le décrivent mesquin, avide et insolent. cette description va totalement à l’encontre de l'image réelle que les historiens, musulmans ou non, connaissent. lisez donc ce qui suit et jugez par vous-même…
abdallah al-jadaly interrogea aïcha (que dieu l’agrée) au sujet du comportement du prophète r. elle répondit : « il ne tenait nullement de propos vulgaire et n’était point pervers, et ne chahutait point dans les marchés, il ne rendait pas un mal par un autre, mais au contraire il pardonnait et excusait. » rapporté par tirmidhy et authentifié par albâny.
at-tabarâny rapporte d’après safyia bint houyay, fille d’un noble juif et mère des croyants, qui témoigne : « je n’ai vu aucune personne ayant un comportement aussi parfait que le messager de dieu r. » rapporté par ahmad. ce hadith est considéré comme bon.
anas ibn mâlik t disait qu'il n'aimait personne autant que le prophète muhammad r et pourtant, lorsqu'il venait à ses compagnons, ils ne se levaient pas pour lui, parce qu'il savait que le prophète r détestait qu'on se lève en son honneur, comme le font certains peuples pour leurs souverains et leurs nobles. rapporté par tirmidhy et authentifié par albâny.
le messager de dieu r était le plus charitable des hommes et l’était encore plus au mois de ramadan. il était le plus aimable et le plus magnanime, sa peau dégageait un parfum des plus agréables et il craignait dieu plus que tout autre.
il ne se mettait jamais en colère pour une raison personnelle, mais seulement quand on violait ce qui était sacré auprès de dieu et il ne se reposait qu'après avoir fait triompher le droit. il appliquait le coran à la lettre, il était extrêmement modeste. tout en suffisant aux besoins de sa famille, il restait à l'écoute des démunis, il était très pudique, ne critiquait jamais les plats qu'on lui servait, s'il aimait un plat, il le mangeait, sinon, il n'y touchait pas ; il ne mangeait jamais dans une position accoudée. il appréciait les sucreries et le miel.
accessible à tous, qu’ils soient pauvres ou riches, il n’empêchait personne de lui parler, ne refusant jamais d’aider les plus démunis, toujours avec le meilleur des comportements. il répondait aux invitations les plus modestes, comme il a dit lui-même :
« dieu élève quiconque fait preuve d’humilité pour son seigneur.» rapporté par mouslim d’après abou hourayra t.
il interdisait aux gens de s’insulter ou de se maudire, et ordonnait la douceur en disant :
« toute chose faite avec douceur s’embellit et toute chose qui en est dépourvue s’enlaidit ». (rapporté par mouslim d’après aïcha t)
il s'écoulait parfois un mois sans qu'un feu fût allumé dans aucun de ses logements. il acceptait les cadeaux, mais ne prenait jamais de l'aumône. il réparait ses propres souliers, ravaudait ses vêtements et visitait les malades. il dormait sur une modeste paillasse remplie de fibres végétales, dédaignant ainsi les plaisirs terrestres. dieu u mit tous les trésors de la terre à sa disposition, mais il leur préféra l'autre monde. il s'efforçait de gagner l'amitié des hommes, rendait honneur aux meilleurs membres d'une tribu et la recommandait à leurs soins.
amr ibn al-hâreth t, un de ses compagnons a dit : « lorsque le prophète est mort, il n'a laissé ni argent ni quoi que ce soit d'autre, à part sa mule blanche qu'il montait, ses armes, et une parcelle de terre qu'il laissa en charité. » hadith authentique rapporté par boukhâry.
le prophète muhammad r a vécu cette vie difficile, une vie des plus modeste, jusqu'à sa mort en dépit du fait que la trésorerie musulmane était à sa disposition, que la plus grande partie de
le prophète muhammad r était un parfait ascète, se privant de tout luxe et de la plupart des biens de ce bas monde, comme en témoigne son épouse, la mère des croyants aïcha y, qui raconte que le prophète r dormait de nombreuses nuits de suite le ventre vide et montra les deux morceaux de tissu dont le prophète r était vêtu avant sa mort, un tissu épais et raboteux…
est-il possible que muhammad r ait pu prétendre être prophète dans le but d'acquérir du prestige, de l'importance et du pouvoir ? le désir de jouir du prestige et du pouvoir est habituellement associé à la bonne chère, aux beaux habits, aux palais monumentaux, aux gardes en tenue d’apparat et à l’oppression incontestable. est-ce que l'une ou l'autre de ces choses s'applique à muhammad r ? je vous prie de répondre avec sincérité…
malgré ses responsabilités en tant que prophète, enseignant, homme d'état et juge, le messager de dieu r était d’une modestie sans pareille, comme on l’a vu, il trayait sa chèvre, raccommodait ses vêtements, réparait ses souliers, mais surtout participait aux tâches ménagères avec ses épouses. il aida aussi ses compagnons à creuser une tranchée en répétant des poèmes récités par ces derniers et parmi eux le poète du prophète abdallah ibn rawâha t :
ô seigneur ! sans vous, nous n’aurions point été guidés,
comme nous n’aurions point versé l’aumône, ni prié.
faites descendre sur nous la quiétude et la sérénité,
affermissez nos pas dès que débuteront les hostilités.
(rapporté par boukhâry et mouslim)
sa vie était un modèle étonnant de simplicité et d'humilité.
pendant son agonie, cinq jours avant sa mort, le prophète r monta sur sa chaire, la tête bandée, pria pour les martyrs d'ohoud, demanda à dieu de leur pardonner et déclara :
« dieu a permis à un de ses fidèles serviteurs de choisir entre posséder les biens de ce monde et ce qui se trouve auprès de lui. ce serviteur a opté pour ce qui se trouve auprès de son dieu » abou bakr t comprit aussitôt le sens de ces paroles, et lui dit en pleurant : « nous sacrifierons volontiers nos parents pour toi ! ». le prophète r s'adressa à abou bakr et lui dit : « ressaisis-toi abou bakr » rapporté par boukhâry et mouslim.
les gens s’étonnèrent de la réaction d’abou bakr t, mais comprirent par la suite ce qu’il avait compris avant eux, le fait que le prophète r les informa de sa mort imminente, car le fidèle serviteur n’était autre que lui. il poussait aux dernières limites le mépris des biens de ce monde et disait :
« qu'ai-je à faire avec les biens de ce monde, je suis comme le voyageur qui s'étend à l'ombre d'un arbre, par un jour de chaleur, et le quitte pour ne plus y revenir. » rapporté par tirmidhy et authentifié par albâny.
ses compagnons l'aimaient, le respectaient et lui faisaient totalement confiance. pourtant, il continua à mettre l'accent sur l'importance de ne n’adorer que dieu et non sa propre personne. voilà qui était ce prophète que vous décriez ! considérez sa noblesse, son courage, sa bonté et sa vraie valeur, peut-être reconnaîtrez-vous l’erreur de ceux qui l’ont insulté. cependant, le meilleur témoin de la valeur du prophète r, reste celui qui l’a créé, le créateur des cieux et de la terre, qui dit à son propos :
)ن وَالْقَلَمِ وَمَا يَسْطُرُونَ* مَا أَنْتَ بِنِعْمَةِ رَبِّكَ بِمَجْنُونٍ * وَإِنَّ لَكَ لأَجْرًا غَيْرَ مَمْنُونٍ * وَإِنَّكَ لَعَلى خُلُقٍ عَظِيمٍ * فَسَتُبْصِرُ وَيُبْصِرُونَ * بِأَيِّيكُمُ الْمَفْتُونُ * إِنَّ رَبَّكَ هُوَ أَعْلَمُ بِمَنْ ضَلَّ عَنْ سَبِيلِهِ وَهُوَ أَعْلَمُ بِالْمُهْتَدِينَ * فَلا تُطِعِ الْمُكَذِّبِينَ * وَدُّوا لَوْ تُدْهِنُ فَيُدْهِنُونَ * وَلا تُطِعْ كُلَّ حَلافٍ مَهِينٍ * هَمَّازٍ مَشَّاءٍ بِنَمِيمٍ * مَنَّاعٍ لِلْخَيْرِ مُعْتَدٍ أَثِيمٍ * عُتُلٍّ بَعْدَ ذَلِكَ زَنِيمٍ * أَنْ كَانَ ذَا مَالٍ وَبَنِينَ *إِذَا تُتْلَى عَلَيْهِ آَيَاتُنَا قَالَ أَسَاطِيرُ الأَوَّلِينَ (
(noun. par la plume et ce qu’ils écrivent ! tu n’es pas, par la grâce de ton seigneur, un dément. tu auras une récompense inépuisable. tu as vraiment un excellent comportement. tu verras bien et ils verront bien, qui d’entre vous a perdu la raison. ton seigneur est celui qui connaît mieux ceux qui s’égarent de son chemin et ceux qui sont bien guidés. n’obéis pas à ceux qui t’ont traité de menteur ! ils auraient aimé que tu fasses des concessions, afin qu’ils en fassent. n’obéis pas à celui qui ne cesse de jurer, qui est méprisable, diffamateur et grand colporteur de médisances, qui empêche de faire le bien, agresseur, grand pécheur, au cœur dur et, en plus, d’ascendance inconnue. parce qu’il est riche et a de nombreux enfants. quand nos versets lui sont récités, il dit : « ce sont d’anciennes légendes ! » )
après avoir étudié la moralité et le comportement du noble prophète r, il n’est plus possible de pouvoir encore dénigrer cette personne. annie besant (1847-1933), femme intellectuelle qui n'était point musulmane, disait peu avant sa mort : « il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand prophète d’arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’être suprême. même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe. » (tiré de « the life and teachings of mohammad ».
malgré tout cela, la plupart des gens ne savent pas, et c’est pour cette raison que