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Les paroles à prononcer après les salutations finales des prières obligatoires
An-Nawawi, qu'Allah lui fasse miséricorde, affirme ce qui suit: « Les savants de l'islam sont unanimes à ce sujet: il est recommandé de prononcer certains Dhikr après la prière. » Al-adhkâr (p.66).
Il est également souhaitable d'élever la voix en prononçant ces formules, conformément à ces paroles d'Ibn 'Abbâs :
« A l'époque du Prophète , les gens élevaient la voix en prononçant le Dhikr consécutif aux prières obligatoires. »
Rapporté par Al-Boukhâri (841) et Mouslim (583).
Voici les formules à prononcer à ce moment-là:
1) Implorer par trois fois le pardon d'Allah, puis ajouter:
« Ô Allah! Tu es la paix et de Toi provient la paix. Béni sois-Tu, ô Toi le Glorieux, le Très Généreux (allâhoumma antas-salâm wa minkas-salâm, tabârakta yâ dhal-jalâli wal-ikrâm). »
Rapporté par Mouslim (591), d'après Thawbân .
2) « Il n'y a de divinité [digne d'adoration] qu'Allah, Unique et sans associés. A Lui le Royaume, la louange et Il est capable de toute chose. Il n'y a de changement et de force que par Allah. Il n'y a de divinité qu'Allah, nous n'adorons que Lui. A Lui les bienfaits, la grâce et les paroles élogieuses. Il n'y a de divinité qu'Allah. Nous lui vouons un culte exclusif en dépit de l'aversion des mécréants (lâ ilâha illallâhou wahdahou lâ charîka lah, lahoul-moulkou walahoul-hamdou wa houwa 'alâ koulli chay'in qadîr, lâ hawla walâ qouwwata illâ billâh, lâ ilâha illallâh, walâ na'boudou illâ iyyâhou, lahoun-ni'matou walahoul-fadlou, walahouth-thanâoul-hasan, lâ ilâha illallâhou moukhlisîna lahoud-dînou walaw karihal-kâfiroun). »
Rapporté par Mouslim (596).
3) « Il n'y a de divinité [digne d'adoration] qu'Allah, Unique et sans associés. A Lui le Royaume, la louange et Il est capable de toute chose. Ô Allah! Nul ne peut retenir ce que Tu donnes, ni accorder ce que Tu retiens. Et le riche ne trouve, dans sa richesse, aucune protection contre Toi. »
Rapporté par Al-Boukhâri (844) et Mouslim (593).
4) Puis prononcer les différentes formes de Tasbîh rapportées du Prophète :
Première forme: Dire: « Gloire à Allah (soubhân-allah) » trente-trois fois, « Louange à Allah (al-hamdou lillâh) » trente-trois fois, « Allah est le plus grand (allâhou-akbar) » trente-trois fois, puis compléter le tout à cent en disant: « Il n'y a de divinité [digne d'adoration] qu'Allah, Unique et sans associés, à Lui le Royaume, la louange, et Il est capable de toute chose. »
Pour preuve, ce hadith rapporté par Abou Hourayrah , selon qui le Messager d'Allah a dit:
« Quiconque, après chaque prière, dit: "Gloire à Allah" trente-trois fois, "Louange à Allah" trente-trois fois, "Allah est le plus grand" trente-trois fois, puis complète le tout à cent en disant: "Il n'y a de divinité [digne d'adoration] qu'Allah, Unique et sans associés, à Lui le Royaume, la louange, et Il est capable de toute chose", verra ses péchés effacés, quand bien même ils seraient équivalents à l'écume de la mer. »
Rapporté par Mouslim (597).
Deuxième forme: Dire: « Gloire à Allah » trente-trois fois, « Louange à Allah » trente-trois fois, « Allah est le plus grand » trente-quatre fois.
Pour preuve, ce hadith rapporté par Ka'b ibn 'Oujrah , selon qui le Messager d'Allah a dit:
« Quiconque prononce certaines paroles après chaque prière prescrite ne sera jamais lésé: "Gloire à Allah" trente-trois fois, "Louange à Allah" trente-trois fois, et pour finir "Allah est le plus grand" trente-quatre fois. »
Rapporté par Mouslim (596).
Troisième forme: Dire:
« Gloire à Allah » vingt-cinq fois, « Louange à Allah » vingt-cinq fois, « Allah est le plus grand » vingt-cinq fois et « Il n'y a de divinité [digne d'adoration] qu'Allah » vingt-cinq fois.
Cette dernière forme de Tasbîh est rapportée par At-Tirmidhi, d'après 'Abdoullah ibn Zayd . Le hadith, rapporté par At-Tirmidhi (3413), est considéré comme authentique par Al-Albâni: Tahqîq michkât al-masâbîh (1/307).
Quatrième forme: Dire:
« Gloire à Allah dix fois, « Louange à Allah » dix fois, et « Allah est le plus grand » dix fois.
Cette dernière forme est rapportée également par At-Tirmidhi, d'après 'Abdoullah ibn 'Amr . Le hadith, rapporté par At-Tirmidhi (3410), est considéré comme authentique par Al-Albâni: Tahqîq michkât al-masâbîh (2/743).
Nous avons déjà mentionné la règle relative aux actes d'adoration rapportés sous diverses formes: il convient d'en appliquer tantôt une forme, tantôt une autre.
Par ailleurs, il est de tradition, au cours du Tasbîh, de compter avec les doigts, conformément à ces paroles du Prophète rapportées par Ahmad et At-Tirmidhi:
« Proclame la gloire d'Allah en comptant avec les doigts, car ces derniers seront interrogés et seront appelés à témoigner. »
Le hadith, rapporté par Ahmad (27089) et At-Tirmidhi (3486), est considéré comme « hasan » par Al-Albâni: Sahîh al-jâmi' (2/753).
5) Lire le verset du « Koursi ».
Pour preuve, ce hadith d'Abou Oumâmah , selon qui le Messager d'Allah a dit:
« Quiconque lit le verset du Koursi après chaque prière prescrite, rien ne l'empêche d'entrer au Paradis si ce n'est la mort. »
Ce hadith, rapporté par An-Nasâï dans As-sounan al-koubrâ (9928), est considéré comme authentique par Al-Moundhiri dans At-targhîb wa at-tarhîb (2373), par Ibn 'Abd Al-Hâdi dans Al-mouharrar (1/198) et par Ibn Al-Qayyim dans Zâd al-ma'âd (1/303).
Lire les sourates débutant par Dis: « J'implore la protection du Seigneur de l'aube et Dis: « J'implore la protection du Seigneur des hommes .
Pour preuve, ces paroles de 'Ouqbah ibn 'Âmir :
« Le Messager d'Allah m'a ordonné de lire les sourates protectrices après chaque prière. »
De ce hadith rapporté par Abou Dâwoud (1525),
Al-Albâni dit:
« Sa chaîne de narrateurs est authentique, comme l'affirment Ibn Khouzaymah et Ibn Hibbân »
: Sahîh abi dâwoud (5/254).
Ont été mentionnées précédemment certaines des Sounnah de la prière qu'il est souhaitable de mettre en pratique. Nous n'avons pas quitté la partie consacrée aux Sounnah à accomplir à l'aube, mais il nous a paru important d'énumérer ces Sounnah de la prière, car le musulman a besoin de les connaître pour chacune de ses prières. Mais Allah est plus savant que quiconque.