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Pourquoi l’héritage de la femme est la moitié de l’héritage de l’homme ? est-ce qu’il est ainsi dans tous les cas ?

Sous catégorie : Refutation des soupçons
26347 2008/11/02 2024/11/05
Traduit en : العربية English

pourquoi l’héritage de la femme est la moitié de l’héritage de l’homme ? est-ce qu’il est ainsi dans tous les cas ?

 

réponse au soupçon :

il est vrai et certain que les versets de l’héritage dans le saint coran comprend la parole de dieu glorifié et exalté : « au fils, une part équivalente à celle de deux filles »(1) ; cependant beaucoup de ceux qui suscitent des soupçons quant à la compétence de la femme dans l’islam, prenant de la différenciation dans l’héritage un moyen à cela, ne comprennent pas que la part de la femme équivalente à la moitié de celle de l’homme  dans l’héritage ne représente ni un cas général ni une base régulière dans la répartition de l’islam de l’héritage  pour tous les hommes et toutes les femmes. le saint corann’a pas dit : voici ce que dieu vous enjoint au sujet des héritages et des héritiers ; la part du mâle est équivalente à celle de deux femelles…mais il a dit : (voici ce que dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles)… c'est-à-dire que cette différenciation n’est pas une base régulière dans tous les cas de l’héritage, elle se manifeste dans des cas particuliers, voire limitée parmi les cas de l’héritage.

la véritable connaissance de la doctrine de l’islam dans l’héritage révèle que la différenciation dans les parts des héritiers et des héritières ne revient pas à la norme de la masculinité et la féminité…cependant cette doctrine islamique dans l’héritage renferme des raisons divines et des fins célestes qui sont invisibles pour ceux qui ont fait de l’inégalité entre les hommes et les femmes dans quelques questions de l’héritage et ses cas un soupçon sur l’achèvement de la compétence de la femme dans l’islam. néanmoins, la disparité entre les parts des héritiers et des héritières dans la doctrine de l’héritage islamique est régie par trois critères :

le premier :  le degré de parenté entre l’héritier, que ce soit mâle ou femelle, et le de cujus décédé, plus le lien s’approche, plus la part de l’héritage augmente…et plus le lien s’éloigne, plus la part de l’héritage diminue sans égard au sexe des héritiers…

le deuxième :la position de la génération héritière par rapport à la succession temporelle des générations …  les générations qui reçoivent la vie et se préparent à endurer ses charges, ont généralement une part d’héritage plus grande de celles qui tournent leur dos à la vie et s’allègent de ses fardeaux, voire ses fardeaux deviennent – d’habitude - imposés aux autres, indépendamment de la masculinité et la féminité des héritiers et des héritières…la fille du défunt hérite plus que sa mère – et toutes les deux sont des femelles - ainsi que la fille hérite plus que le père ! – même si elle est nourrisson et n’a pas discerné la physionomie de son père… et même si le père est la source de la fortune que le fils (le défunt) possède, une fortune que la fille saisisse toute seule sa moitié !...en outre, le fils hérite plus que le père – et tous les deux sont des masculins - …et ce critère parmi les critères de la doctrine de l’héritage dans l’islam renferme des raisons divines considérables et des hautes fins célestes invisibles pour beaucoup de personnes ! ce sont des critères qui n’ont rien à voir avec la masculinité et la féminité…

le troisième :la charge financière que la loi islamique exige de l’héritier prendre en charge et accomplir envers les autres…et c’est le seul critère qui produit une disparité entre le mâle et la femelle…cependant cette disparité ne conduit à aucune injustice envers la femelle ou à une diminution de son équité…même peut être que c’est le contraire qui est vrai !...dans le cas où les héritiers s’harmoniseraient et seraient au même niveau dans le degré de parenté et dans la position de la génération héritière par  rapport à la succession des générations – comme les enfants du défunt, mâles et femelles – la disparité de la charge financière sera la cause de la disparité dans les parts de l’héritage…pour cela, le saint coran n’a pas généralisé cette disparité entre le mâle et la femelle dans l’ensemble des héritiers, mais il l’a limitée dans ce cas en particulier, le verset coranique a dit : « voici ce que dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles ».. non pas : voici ce que dieu vous enjoint au sujet de l’ensemble des héritiers…et la raison de cette disparité, dans ce cas en particulier, c’est que le mâle ici est chargé de prendre en charge une femelle – qui est une épouse- avec leurs enfants…tandis que la femelle héritière la sœur du mâle – sa charge, avec ses enfants, est un devoir du mâle avec qui elle est mariée…elle a – malgré cette diminution dans son héritage par rapport à son frère, qui a hérité le double de sa part, plus de chance et de privilège que lui dans l’héritage…puisque son héritage – avec son exonération des dépenses obligées – constitue une garantie financière pure et thésaurisée, pour la compensation de la vulnérabilité féminine, ainsi qu’assurer sa vie contre les risques et les instabilités…cela est une sagesse divine qui est peut être cachée pour beaucoup.

si telle est la doctrine islamique dans la disparité des parts des héritiers et des héritières et que les deux parties d’extrémisme, religieux et irréligieux, oublient, celles qui croient que cette disparité partielle est un soupçon qui affecte la compétence de la femme dans l’islam, la vérification des cas et des questions d’héritage – comme indiqués dans la loi de succession (l’héritage) – révèle un fait qui peut étonner beaucoup de gens quant à leurs idées fausses et anticipées dans ce sujet…cette vérification des cas et des questions de l’héritage nous dit :

 

 

1.que dans 4 cas seulement la femme hérite la moitié de la part de l’homme
2.et il ya des cas qui valent plusieurs fois plus que ces 4 cas où la femme hérite exactement comme l’homme
3.et il y’a 10 cas ou plus où la femme hérite plus que l’homme
4.et il y’a des cas où la femme hérite tandis que son homologue des hommes n’hérite pas
 

c'est-à-dire qu’il existe plus de 30 cas où la femme prend comme l’homme, ou plus que lui, ou bien elle hérite et son homologue des hommes n’hérite pas, par rapport à 4 cas précisés où la femme hérite la moitié de la part de l’homme…(2) !!

ce sont les fruits de la vérification des cas et des questions de l’héritage dans la loi de succession (l’héritage), gouvernés par les normes islamiques établies par la doctrine de l’islam dans l’héritage…qui ne s’est pas arrêtée à la norme de la masculinité et la féminité, comme pensent beaucoup de ceux qui ne savent pas !..

 

ainsi, nous voyons la chute du premier soupçon des cinq soupçons soulevés quant à la compétence de la femme telle que déterminée par l’islam.

 

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1.sourate an-nisae (les femmes) verset 11
2.dr. salah din sultan « l’héritage de la femme et la question de l’égalité » p 10, 46, édition le caire, maison renaissance de l’egypte 1999 – « série dans l’instruction islamique »
 

 

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