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Des nouvelles du passé

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1527 2013/05/14 2024/12/22

 Une des preuves que le prophète Mohammed était un véritable prophète est sa connaissance des événements et des nations du passé, de même que d’événements futurs qu’il n’avait pourtant aucun moyen de connaître.  Peu importe à quel point il est intelligent, un homme ne peut parler du passé de façon autoritaire et assurée en usant uniquement de son intelligence, car il s’agit d’informations qui doivent être apprises, qui doivent provenir d’une source.  Mohammed était un simple être humain et il n’avait donc pas vécu parmi les nations desquelles il faisait le récit, pas plus qu’il n’avait hérité de connaissances sur leurs civilisations ou appris ces informations d’un maître.  Dieu dit :

 

« Ce sont là des nouvelles de l’inconnaissable que Nous (te) révélons, (ô Mohammed).  Tu n’étais pas là lorsqu’ils jetèrent leurs calames pour décider qui se chargerait de Marie.  Tu n’étais pas là non plus lorsqu’ils se querellèrent [à ce sujet]. » (Coran 3:44)

 

« Ce sont là des récits inconnus de toi, que Nous te révélons, (ô Mohammed).  Tu n’étais pas là, avec eux, quand ils concevaient leurs plans. »  (Coran 12:102)

 

Et aussi :

 

« Nous avons effectivement donné le Livre à Moïse après avoir fait périr les générations anciennes.  [Ce Livre est] un témoignage clair pour les gens, ainsi qu’un guide et une miséricorde; peut-être sauront-ils en méditer le sens?  Tu n’étais pas, (ô Mohammed), sur le versant ouest (du Mont Sinaï) quand Nous avons exposé les commandements à Moïse; tu n’étais pas parmi les témoins.  Mais Nous avons fait naître de (nouvelles) générations dont l’âge s’est prolongé.  Et tu n’as pas vécu, non plus, parmi les gens de Madyan, leur récitant Nos révélations.  Mais Nous avons continué d’envoyer (des messagers aux hommes).  Et tu n’étais pas, non plus, sur le flanc du Mont Tor quand Nous avons appelé (Moïse).  Mais (la connaissance de ces faits) est une miséricorde de la part de ton Seigneur, afin que tu avertisses un peuple à qui n’est venu nul avertisseur avant toi; peut-être prêteront-ils attention.  Autrement, s’ils étaient affligés d’un malheur en conséquence de leurs œuvres, ils diraient : « Seigneur!  Pourquoi ne nous as-Tu pas envoyé de messager?  Nous aurions suivi ses révélations et aurions été croyants! » » (Coran 28:43-47)

 

Ces événements, qui se sont produits du vivant de Moïse, ont été relatés par Mohammed.  Soit il y était lui aussi et en a été témoin, soit il les a appris d’autres personnes.  Dans un cas comme dans l’autre, il n’aurait pas été un prophète de Dieu.  La seule autre possibilité, et en fait, la seule conclusion possible, est qu’il l’ait appris de Dieu Lui-même.

 

Quelques faits doivent être pris en considération pour apprécier toute la force de cet argument.  Aucun érudit versé en religion n’a jamais enseigné à Mohammed (il n’y avait pas d’érudits juifs ou chrétiens à la Mecque, à cette époque) et il ne connaissait aucune autre langue que l’arabe.  De plus, il ne savait ni lire ni écrire.  Aucun Mecquois ni aucun juif ou chrétien n’a jamais prétendu avoir enseigné à Mohammed.  S’il avait tiré ses informations d’une quelconque source, ses compagnons, qui croyaient en lui, auraient sûrement fini par le dénoncer.

 

« Dis : « Si Dieu avait voulu, je ne vous l’aurais pas récité et Il ne vous l’aurait pas non plus fait connaître.  J’ai vécu toute mon existence parmi vous (avant qu’il ne me soit révélé).  Ne raisonnez-vous donc pas? » (Coran 10:16)

 

En dépit de la violente résistance qu’ils lui opposaient, les mécréants n’ont jamais pu retracer la source de ses connaissances du passé.  Cette impuissance de ses contemporains à le démasquer constitue une preuve suffisante pour tous les sceptiques des générations ultérieures.

Le Coran corrige certaines perceptions erronées des juifs et des chrétiens

 

Voici deux exemples où le Coran corrige des croyances erronées des juifs et des chrétiens :

 

 (1)  Les juifs prétendaient qu’Abraham était un juif et qu’il était le père de la nation juive, tandis que les chrétiens le considéraient également comme leur père (l’Église catholique appelle Abraham « notre père en religion » dans une des prières récitées durant la messe).  Dans le Coran, Dieu leur répond :

 

« Ô gens du Livre!  Pourquoi discutez-vous au sujet d’Abraham alors que la Torah et l’Évangile ne furent révélés qu’après lui?  Ne raisonnez-vous donc pas? »  (Coran 3:65)

 

 (2)  Le Coran nie avec force la crucifixion de Jésus, un événement immensément important dans les deux religions :

 

« Puis, (Nous les avons maudits) à cause de leur rupture de l’engagement (qu’ils avaient pris), de leur rejet des révélations de Dieu, de leur meurtre injustifié des prophètes, et parce qu’ils ont dit : « Nos cœurs se sont endurcis ».  En réalité, c’est Dieu qui a scellé leurs cœurs à cause de leur incroyance ; alors ils ne croient pas, sauf un petit nombre d’entre eux. Et (Nous les avons également maudits) à cause de leur incroyance et de l’énorme calomnie qu’ils ont proférée à l’encontre de Marie, et parce qu’ils ont dit: « Nous avons vraiment tué le Messie, Jésus fils de Marie, le messager de Dieu. »  Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié, mais cela leur est apparu ainsi.  Et certes, ceux qui sont en désaccord à ce sujet sont remplis d’incertitude ; ils n’en ont aucune connaissance (certaine) et ne font que suivre des conjectures.  Ils ne l’ont certainement pas tué. »  (Coran 4:155-157)

 

Ce démenti qu’oppose le Coran à leurs croyances soulève des questions fondamentales.

 

Premièrement, si la doctrine islamique avait été empruntée au judaïsme et au christianisme, pourquoi aurait-elle nié la crucifixion?  Après tout, ces deux religions croient fermement qu’elle a eu lieu.  Pour les juifs, c’est Jésus l’imposteur qui a été crucifié, tandis que pour les chrétiens, c’est le fils de Dieu qui s’est retrouvé sur la croix.  Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) aurait pu reconnaître la crucifixion de Jésus, apportant ainsi plus de poids à son message.  Si l’islam avait été une fausse religion, une imitation du judaïsme et/ou du christianisme, ou si Mohammed avait été un menteur, l’islam n’aurait pas adopté une position aussi ferme à ce sujet et affirmé que les deux autres religions se trompaient complètement, car vraiment, il n’avait rien à gagner en affirmant une telle chose.

 

Deuxièmement, si l’islam avait emprunté le mythe de la crucifixion aux deux autres religions, il aurait certes éliminé un sujet de discorde; mais l’islam a apporté la vérité d’abord et avant tout et ne pouvait approuver un mythe dans le simple but de les apaiser.  Il est fort possible que les juifs aient été responsables de la crucifixion de Jésus, car historiquement, leurs transgressions contre les prophètes de Dieu sont bien documentées et sont citées à la fois dans la Bible et dans le Coran.  Mais en ce qui a trait à Jésus, le Coran affirme avec force :

 

« Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié. »

 

Comment peut-on dire, alors, que Mohammed a produit le Coran à partir d’informations apprises chez les juifs et les chrétiens alors qu’il a apporté des idées qui sont venues contredire leurs doctrines ?

 

Troisièmement, le déni de la crucifixion réduit à néant d’autres croyances chrétiennes comme :

 

(i)   Le rachat des péchés des hommes par Jésus;

 

(ii)  Le fardeau du péché originel porté par tous les hommes;

 

(iii) Le mythe de la croix et sa vénération;

 

(iv) La cène et l’eucharistie.

 

Nous pouvons donc constater que les récits rapportés par le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) sur les nations du passé ne sont pas du simple folklore et ne proviennent pas des juifs ni des chrétiens.  Ils proviennent d’au-delà des sept cieux, révélés par Dieu, le Créateur des cieux et de la terre.

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