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J’aimerais devenir musulman, mais… Mythes sur la conversion à l’islam (partie 2 de 3)

Sous catégorie : Articles
2168 2014/08/23 2024/11/15

Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah.  Voilà une affirmation simple, qui rend facile la conversion à l’islam.  Il n’y a qu’un seul Dieu et qu’une seule religion reconnue par Lui.  C’est simple comme message.  Pourtant, comme nous en avons parlé dans l’article précédent, chaque fois qu’une personne découvre la vérité et qu’elle pense à se convertir à l’islam, le diable vient lui murmurer le mot « mais… ».  J’aimerais devenir musulman, MAIS…  Je ne suis pas prêt, je ne parle pas arabe, je ne veux pas changer mon nom, etc.  Dans cet article, nous aborderons d’autres mythes qui sont considérés comme des obstacles par ceux qui souhaitent se convertir à l’islam.


3.  J’aimerais devenir musulman, mais je ne veux pas être circoncis.

     Le prophète Mohammed a dit que chaque enfant naît dans un état de fitrah (pureté et croyance innées), avec une bonne compréhension de la nature de Dieu.[1]  Et les hadiths du Prophète affirment que cinq conditions sont rattachées à la fitrah, tout au long de la vie :

 


« Cinq choses font partie de la fitrah : le rasage des poils pubiens, la circoncision, la taille de la moustache, le rasage des aisselles et la taille des ongles. »[2]  C’était d’ailleurs la façon de faire de tous les prophètes de Dieu, qui l’enjoignirent à leurs fidèles.[3]


La plupart des érudits musulmans s’accordent pour dire que la circoncision est obligatoire dans des conditions normales.  Autrement dit, s’il y a de bonnes raisons de croire qu’elle pourrait causer un tort déraisonnable à la personne, elle n’est alors plus obligatoire.  Si un homme ne peut être circoncis parce qu’il craint d’être blessé ou que cela rende sa vie misérable, il n’est pas obligé de la faire.  Et personne n’a le droit de faire en sorte que la circoncision devienne un obstacle à sa conversion à l’islam.[4]  En d’autres mots, elle ne constitue pas du tout une condition pour qu’un homme devienne musulman, pas plus qu’elle n’empêche un homme de mener les autres en prière.[5]


Quant à ce que certains appellent la « circoncision féminine », elle n’a pas sa place en islam.


4.     J’aimerais devenir musulman, mais je suis de race blanche.

L’islam fut révélé à tous les peuples de la terre et non à une race ou à un peuple en particulier.  C’est un mode de vie complet basé sur les enseignements qui se trouvent dans le Coran et dans les hadiths du prophète Mohammed.  Même si le Coran fut révélé en arabe et que le Prophète était Arabe, cela ne signifie pas, pour autant, que tous les musulmans sont arabes ou que tous les Arabes sont musulmans.  En fait, la grande majorité des 1.4 milliards de musulmans, sur terre, n’est pas arabe.


Il n’est donc pas nécessaire d’appartenir à une race en particulier pour devenir musulman.  Dans son dernier sermon, le prophète Mohammed a réitéré cette vérité :


« Vous êtes tous descendants d’Adam et Ève.  Un Arabe n’est point supérieur à un non-Arabe et un non-Arabe n’est point supérieur à un Arabe.  Une personne de race blanche n’est point supérieure à une personne de race noire et une personne de race noire n’est point supérieure à une personne de race blanche, si ce n’est au niveau de la piété et des bonnes actions.  Sachez que chaque musulman est le frère de tous les musulmans et que les musulmans constituent une seule grande fraternité. »[6]


 « Ô hommes!  Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, afin que vous fassiez connaissance entre vous. » (Coran 49:13)

 

5.  J’aimerais devenir musulman, mais je ne connais pas grand-chose à l’islam.

Nul n’est besoin de connaître l’islam à fond pour devenir musulman.  Il est suffisant de bien comprendre la signification de l’attestation de foi et les six piliers de la foi.  Une fois qu’une personne se convertit à l’islam, elle peut ensuite prendre son temps pour l’étudier de manière plus détaillée.  Rien ne sert de se précipiter et d’être complètement submergé.  Il est préférable d’avancer doucement, mais de manière constante, à son propre rythme.  Un musulman ne cesse jamais d’apprendre; il s’agit d’un processus qui se poursuit jusqu’à sa mort.


Le prophète Mohammed a dit : « Le Croyant n’aura de cesse d’accroître son savoir jusqu’à ce qu’il atteigne le Paradis. »[7] 

 


6.     J’aimerais devenir musulman, mais j’ai l’impression d’avoir commis trop de péchés.

Lorsqu’une personne prononce l’attestation de foi (shahada), elle devient aussi pure qu’un bébé naissant.  Tous ses péchés passés sont effacés, peu importe leur gravité.  Elle est donc libérée de tous ses péchés et fait face à une nouvelle vie, à un nouveau départ.


 « Dis à ceux qui ne croient pas que s’ils cessent, on leur pardonnera ce qu’ils ont commis dans le passé. » (Coran 8:38)


Nul n’est jamais contraint d’accepter la vérité de l’islam.  Mais si votre cœur vous dit qu’il n’y a qu’un seul Dieu méritant d’être adoré, n’hésitez pas.


 « Nulle contrainte en religion.  La bonne voie est désormais distincte de l’erreur.  Celui qui rejette les fausses divinités et croit en Dieu a saisi l’anse la plus solide, qui ne se brisera jamais.  Dieu entend tout,  et Il est Omniscient. » (Coran 2:256)



Note de bas de page:

[1] Sahih Mouslim

[2] Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim

[3] AS-Shawkaani, Nayl al-Awtaar, Baab Sunan al-Fitrah

[4] Fataawa al-Lajnah al-Daa’imah, 5/115, Al-Ijaabaat ‘ala As’ilah al-Jaaliyaaat, 1/3,4

 

[6] Le texte complet du sermon d’adieu se trouve dans Sahih al-Boukhari et Sahih Mouslim, de même que dans les livres d’At-Tirmidhi et d’Imam Ahmad.

[7] At Tirmidhi

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