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L’extraordinaire Coran (partie 3 de 9)
Demandez à ceux qui détiennent le savoir
Une autre caractéristique intéressante du Coran a trait aux suggestions qu’il fait au lecteur. Il informe le lecteur de divers phénomènes que l’on retrouve dans l’univers, puis lui suggère, s’il cherche à en savoir davantage ou s’il doute des informations qu’il a lues, d’aller demander à ceux qui détiennent le savoir. Il n’est pas banal de trouver un livre dont l’auteur, qui n’est pas, à priori, expert en géographie, en botanique, en biologie, etc, discute de ces sujets, puis suggère au lecteur, s’il a des doutes sur ce qu’il vient de lire, d’aller demander à ceux qui détiennent le savoir. À diverses époques, des musulmans ont suivi ce conseil et fait des découvertes surprenantes. Les travaux des scientifiques musulmans de siècles reculés sont parsemés de citations du Coran. Ces travaux mentionnent clairement que ces scientifiques cherchaient certaines choses en particulier, car ils les avaient lues dans le Coran et voulaient en vérifier la justesse.
Par exemple, le Coran parle de l’origine de l’homme et invite le lecteur à faire des recherches à ce sujet. Il guide le lecteur dans la direction où il doit chercher et lui dit qu’il trouvera là davantage d’information sur le sujet. C’est le genre de choses que trop de musulmans, de nos jours, ont tendance à ignorer – mais pas toujours, comme l’illustre l’exemple suivant.
Embryologie
Il y a de cela quelques années, un groupe d’hommes de Riyad, en Arabie, colligea tous les versets du Coran qui avaient trait à l’embryologie et se dirent : « Voici ce que dit le Coran à ce sujet. Vérifions la justesse de ces descriptions en les soumettant à des scientifiques chevronnés. » Ils choisirent un non-musulman, un professeur d’embryologie de l’Université de Toronto. Il s’appelle Keith Moore et il est l’auteur de divers manuels d’embryologie, en plus d’être considéré comme un expert mondial en la matière. Ils l’invitèrent à Riyad, lui soumirent les versets en question et lui demandèrent ce qu’il en pensait.
Durant son séjour à Riyad, ils lui apportèrent toute l’aide dont il avait besoin au niveau de la traduction, entre autres. Et il fut si étonné de ce qu’il découvrit qu’il apporta même certaines corrections à ses manuels. Dans la seconde édition de l’un d’eux, intitulé Before We Are Born (avant que nous ne naissions), dans la section portant sur l’histoire de l’embryologie, il inclut de la documentation supplémentaire relative au Coran, qu’il juge en avance sur son temps, en soulignant que ceux qui croient au Coran connaissent nécessairement des choses que les autres ne connaissent pas.
J’ai eu le plaisir d’interviewer le docteur Keith Moore pour une émission de télévision. Nous discutâmes longuement du sujet et illustrâmes le tout de diverses diapositives. Il souligna que certaines des choses que le Coran mentionnait au sujet de la croissance de l’embryon n’avaient été découvertes que trente ans auparavant. Il parla d’un verset en particulier, 40:67, qui compare l’embryon à une ‘alaqah, terme arabe signifiant à la fois sangsue, chose suspendue et caillot de sang. Il dit : « Je n’avais jamais pensé à cette comparaison auparavant » et chercha une photo de sangsue. Lorsqu’il découvrit qu’elle ressemblait en tous points à un embryon humain (au premier stade), il décida d’inclure les deux photos dans ses manuels.
Le docteur Keith Moore est un expert reconnu dans son domaine. Si le commun des mortels était venu affirmer que les versets du Coran portant sur l’embryologie sont justes, personne ne se serait senti obligé de le croire. Mais parce que les gens, en général, ont un certain respect pour les hommes de sciences, ils estiment que lorsque ceux-ci font des recherches sur un sujet et arrivent à certaines conclusions, celles-ci doivent raisonnablement être valides.
Réaction de certains sceptiques
Lorsque le docteur Moore présenta le résultat de ses recherches, à Toronto, cela créa certains remous au Canada. Des journaux allèrent jusqu’à mettre la nouvelle en une et certains titres ne peuvent que nous faire sourire. Par exemple, l’un des articles était intitulé : « ÉTONNANTE DÉCOUVERTE FAITE DANS UN ANCIEN LIVRE DE PRIÈRES! » Ce genre de titre nous fait réaliser que les gens qui écrivent, sur ce sujet, ne comprennent pas vraiment de quoi ils parlent. Un journaliste de l’un de ces journaux demanda d’ailleurs au docteur Moore : « Ne croyez-vous pas que les Arabes connaissaient peut-être ces choses, i.e. la description de l’embryon, son apparence et ses modifications physiques au fur et à mesure de sa croissance? Ce n’étaient pas des scientifiques, mais peut-être avaient-ils fait des dissections sur des humains? » Le professeur lui fit remarquer qu’il passait à côté d’un point très important : toutes les diapositives qui avaient été montrées, lors de l’émission, provenaient de photos prises à travers un microscope. Il ajouta : « Peu importe que des gens aient fait des dissections ou tenté de découvrir certains faits sur l’embryologie il y a de cela quatorze siècles; ils n’auraient rien pu voir de toute façon! »
Toutes les descriptions que fait le Coran de l’embryon ont trait au stade où celui-ci est trop petit pour être vu à l’œil nu (d’où la nécessité d’un microscope). Comme un tel instrument n’existait que depuis deux siècles au moment où le docteur Moore fut interrogé à ce sujet, celui-ci ironisa : « Peut-être qu’il y a quatorze siècles, quelqu’un possédant secrètement un microscope fit ces recherches, ne commettant aucune erreur, à aucun moment. Puis, il se débrouilla pour enseigner le tout à Mohammed et arriva à le convaincre d’ajouter ces informations dans le livre qu’il était en train d’écrire. Puis, il détruisit son instrument et garda pour lui son secret. Croyez-vous vraiment cela? Vous ne devriez y croire qu’avec de solides preuves à l’appui, car c’est une théorie franchement ridicule! » En fait, lorsqu’on lui demanda : « Comment expliquez-vous que ces informations se soient retrouvées dans le Coran? », il répondit : « Elles ne peuvent avoir été que divinement révélées. »
Géologie
Un collègue du professeur Moore, Marshall Johnson, est expert en géologie à l’Université de Toronto. Le fait que les informations relatives à l’embryon, contenues dans le Coran, soient aussi justes l’intéressa beaucoup; c’est pourquoi il demanda aux musulmans de colliger tous les versets du Coran traitant de sa spécialité. Encore une fois, les gens furent très surpris de la justesse des informations contenues dans le Coran. Nous ne pouvons, dans le cadre de cette série d’articles, étudier en détail tous les versets à caractère scientifique du Coran. Mais il suffit, pour les besoins de cette discussion, de souligner à quel point le Coran est parsemé d’affirmations claires, concises et justes sur une grande variété de sujets, tout en suggérant au lecteur de vérifier l’authenticité de ces affirmations. Et, tel qu’illustré par les exemples ci-dessus, dans les domaines de l’embryologie et de la géologie, le Coran est clairement authentique.