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Le voyage nocturne et l’ascension (partie 4 de 6) : Le septième ciel
ndent à Dieu de bénir Abraham et sa famille.
Le monde des anges
Alors qu’il se trouvait au septième ciel, on fit voir à Mohammed le bâtiment connu comme étant la « maison très fréquentée », ou al-bayt al-mamour, en arabe. Il ne faut pas s’étonner que ce soit Abraham qui se trouvât près de cette maison, puisqu’elle est l’équivalent de la Ka’abah, sur terre. Chaque année, au moment du pèlerinage (Hajj), plus de 2 millions de musulmans provenant des quatre coins du monde se rendent à la Mecque afin de suivre les pas du prophète Abraham et d’accomplir certains rituels, comme tourner autour de la Ka’abah. Chaque jour, 70 000 anges visitent la maison céleste, au septième ciel, afin d’y adorer Dieu. Le Prophète a rapporté qu’une fois que les anges l’ont visitée, ils n’y retournent jamais. Dieu jure d’ailleurs par cette maison, dans le Coran :
« Et par la Maison peuplée (bayt al-mamour)! » (Coran 52:4)
70 000 anges par jour! Pensez-y un instant et demandez-vous depuis combien de temps il en est ainsi, combien de milliers, ou même de millions d’années? Combien de ces êtres, créés par Dieu à partir de lumière, se trouvent dans les cieux? C’est là une autre merveille que le prophète Mohammed eut l’honneur de voir pour pouvoir ensuite nous la décrire. Il nous apprend par ailleurs que les cieux, au-dessus de nous, se lamentent et que chaque espace pas plus grand que la largeur de quatre doigts est occupé par un ange célébrant les louanges de Dieu.
La limite la plus élevée
Le prophète Mohammed traversa ensuite le septième ciel jusqu’à la limite la plus élevée appelée sidrat al-mountaha, qui est en fait un lotus.
« ... près du lotus au-delà duquel nul n’a accès, près du Jardin du Séjour. » (Coran 53:14-15)
Il décrivit ses fruits ressemblant à des jujubes et ses feuilles telles des oreilles d’éléphant. À partir des racines du lotus, quatre rivières s’étalent dans quatre directions différentes. Lorsque Mohammed posa des questions au sujet de ces rivières, on lui dit que deux d’entre elles tiraient leur source du Paradis. Toutefois, il ne nous a donné aucune information quant au nom ou à la signification de ces rivières. On lui dit cependant que les deux autres rivières étaient des répliques du Nil et de l’Euphrate, deux cours d’eau bénis en ce bas-monde.
Sidrat al-mountaha est appelée la limite la plus élevée parce que tout ce qui monte de la terre ou des cieux inférieurs s’arrête là et que tout ce qui descend s’y arrête également,[2] et aussi parce que le savoir des anges ne va pas au-delà de cette limite. Nul n’a traversé cette limite à part le prophète Mohammed.[3] Au-delà de ce point, on quitte les cieux et on entre dans la dimension de l’au-delà, où se trouvent le Paradis et le Trône de Dieu. Alors qu’il poursuit son incroyable voyage, le prophète Mohammed entre dans cette dimension et se trouve ainsi en présence de Dieu.