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Avons-nous de bonnes raisons de croire? (partie 2 de 2)

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1996 2014/11/27 2024/10/07

Le Coran

 Le Coran n’est pas un livre ordinaire.  Beaucoup le décrivent comme un texte imposant; mais la façon dont il s’impose, sur le lecteur, n’est pas négative, mais positive.  Cela parce que ce texte cherche à traiter de façon positive avec votre esprit et vos émotions et il y réussit en posant de très profondes questions comme « où donc allez-vous?  Ceci n’est autre qu’un rappel à toute la création, pour ceux d’entre vous qui veulent suivre le droit chemin. »[1] Et « Ne méditent-ils pas sur eux-mêmes ? »[2]


      Mais le Coran ne s’arrête pas là.  Il met l’humanité au défi de l’égaler.  Il dit : « Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur (Mohammed), alors essayez donc de produire ne serait-ce qu’une sourate semblable, et appelez vos témoins que vous adorez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques.  Et si vous n’y parvenez pas, et à coup sûr vous n’y parviendrez jamais, prémunissez-vous donc contre le Feu dont les hommes et les pierres seront le combustible, et qui a été préparé pour les mécréants. »[3]


Ce défi fait référence aux divers miracles du Coran, même dans sa sourate la plus courte, et qui nous donnent de bonnes raisons de croire qu’il provient de Dieu.  Certaines de ces raisons sont historiques et d’autres, scientifiques.


Historiques...

Il y a plusieurs références historiques, dans le Coran, qui nous donnent de bonnes raisons de croire qu’il provient de Dieu.  L’une d’elles est que le Coran est le seul texte religieux qui utilise différents titres pour les leaders d’Égypte d’époques différentes.  Par exemple, alors qu’il s’adresse au leader égyptien de l’époque du prophète Yousouf (Joseph), le terme « al-Malik » est utilisé, ce qui fait référence à un roi (à l’époque où les familles asiatiques Hyksôs gouvernaient l’Égypte, elles n’utilisaient pas le titre de « pharaon ».  Le Coran rapporte : « Alors le roi dit : « Amenez-le-moi. »)[4]

 

 

Cependant, le leader d’Égypte de l’époque du prophète Moussa (Moïse) est appelé « pharaon » (en arabe « firaoun »).  Ce titre particulier commença à être utilisé au 14e siècle avant J.-C., durant le règne d’Amenhotep IV.  Cela est confirmé par l’Encyclopaedia Britannica, qui affirme que le terme « pharaon » était un titre de respect utilisé à partir du Nouveau Royaume (débutant avec la 18e dynastie, 1539-1292, av. J.-C.) jusqu’à la 22e dynastie (945-730 av. J.-C.).


Alors le Coran est historiquement exact, car le prophète Yousouf vécut au moins 200 ans avant cette époque et c’est le terme « roi » qui était utilisé pour les leaders Hyksôs et non « pharaon ».


Comment le prophète Mohammed aurait-il pu connaître un tel détail historique?  Surtout lorsque l’on considère que tous les autres textes religieux, comme la Bible, n’utilisent, comme titre, que le terme « pharaon » et ce, à toutes les époques.  Aussi, comme les gens, à l’époque de la révélation, ne pouvaient connaître ce détail et que les hiéroglyphes n’étaient plus d’usage, qu’est-ce que cela nous révèle sur l’auteur du Coran?  Il n’existe pas d’explication autre que celle impliquant une origine divine.

Scientifique...


Le Coran parle souvent de la nature en tant que signe de l’existence, du pouvoir et de la majesté de Dieu.  Chaque fois que le Coran parle d’un élément ou d’un phénomène naturel, il en parle avec beaucoup d’exactitude, tout en donnant des détails qui n’étaient pas du tout connus à l’époque du prophète Mohammed.  Le Coran parle, entre autres, de la structure et de la fonction des montagnes réparties sur la terre.  Il mentionne que les montagnes ont des « piquets », à leur base, grâce auxquels elles sont ancrées dans le sol pour apporter un équilibre, une stabilité à la planète.  Il s’agit là d’un phénomène appelé isostasie, en géologie.  Le Coran dit : « Et Nous avons réparti des montagnes fermes, sur la terre, afin qu’elle ne branle pas [en les entraînant] avec elle. »[5]  Et : « N’avons-Nous pas fait de la terre une vaste étendue ?  Et n’y avons-Nous pas (enfoncé) des montagnes comme des piquets ? »[6]


      La description éloquente que fait le Coran des montagnes n’a été confirmée, par la science moderne, que vers la fin du 20e siècle.  Dans le livre Earth, par Frank Press, l’ancien président de la U.S. National Academy of Sciences (académie nationale des sciences) affirme que les montagnes sont comme des piquets et qu’elles sont profondément ancrées sous la surface de la terre.[7]


Concernant le rôle important des montagnes sur l’équilibre terrestre, les gens croyaient, autrefois, que les montagnes n’étaient que posées sur la surface de la terre.  Mais les scientifiques ont découvert que ce n’était pas le cas et que les « racines » d’une montagne s’enfoncent, dans le sol, à une distance équivalant de 10 à 15 fois la hauteur de la montagne.  C’est ainsi que ces racines jouent un rôle similaire à celui des piquets retenant une tente, stabilisant la montagne selon un phénomène connu sous le nom d’isostasie, en géologie.[8]


Bref, comment réconcilier le fait que ces découvertes scientifiques soient relativement récentes avec l’époque à laquelle ces versets furent révélés?  De quelle façon cela nous renseigne-t-il sur l’auteur de ces versets?  Encore une fois, il n’y a pas d’autre réponse que celle impliquant une origine divine.


Sans Dieu, la vie est-elle absurde?


L’écrivain Loren Eiseley a écrit que l’homme est un orphelin cosmique.  Cette affirmation est très profonde, car l’homme est la seule créature, dans l’univers, qui demande « pourquoi? ».  Les animaux sont guidés par leur instinct, mais l’homme pose des questions.  Et lorsque l’homme exclut Dieu des questions qu’il pose, il parvient à une conclusion assez simple : nous sommes les produits fortuits de la nature, le résultat de la matière additionnée au temps et au hasard.  Notre existence n’a aucune raison d’être et la seule chose dont nous sommes certains, c’est la mort.  Lorsqu’il s’est débarrassé de Dieu, l’homme moderne s’est imaginé s’être libéré de tout ce qui le réprimait et l’étouffait.  L’évidence, pourtant, c’est qu’en « tuant » Dieu, il s’est tué lui-même.


S’il n’y a pas de Dieu, alors l’homme et l’univers sont condamnés.  Comme des prisonniers condamnés à mort, nous attendons notre inéluctable exécution.  Cette perspective fait de la vie quelque chose d’absurde, car sans signification, valeur ou raison d’être.  Selon les athées, notre vie n’a aucune raison d’être ou, au mieux, sert-elle à propager notre ADN.  La façon dont certains athées tentent de se sortir de cette question est en affirmant que chacun peut créer, pour lui-même, sa propre raison d’être.  Mais ils se racontent des histoires, car ils tentent de se créer une raison d’être en attribuant une raison d’être aux choses qu’ils font, dans leur vie, sans vue d’ensemble sur le grand objectif de leur existence.  Sans Dieu, notre vie n’a aucune signification ultime.  Si nous finissons tous de la même façon, c’est-à-dire si nous finissons tous par simplement cesser d’exister, un jour, quelle signification cela apporte-t-il à notre vie et pourquoi avons-nous existé, au départ?  Nous aurions tout aussi bien pu ne pas exister du tout!  Quelle différence cela aurait-il fait?


Les existentialistes tels Jean-Paul Sartre et Albert Camus comprenaient l’insignifiante réalité de la vie qui s’impose à ceux qui refusent de reconnaître une raison d’être à notre existence.  C’est pourquoi Sartre écrivait sur la « nausée » de l’existence et que Camus percevait la vie comme absurde et l’univers, sans signification précise.  Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche affirmait de façon très claire que le monde et l’histoire humaine n’avaient aucune signification, aucun ordre rationnel et aucune raison d’être.  Pour lui, le monde n’était que chaos ridicule et indifférent, sans direction aucune.  On ne s’étonne pas que le philosophe Arthur Schopenhauer ait affirmé qu’il aurait préféré que le monde n’ait jamais existé.  Toutes ces visions du monde sont des conclusions absurdes tracées sur mesure par les athées.




Note de bas de page:

[1] Coran, sourate 81 versets 26 – 28

[2] Coran, sourate 30 verset 8

[3] Coran, sourate 2 verset 23

[4] Coran sourate 12 verset 50

[5] Coran sourate 21 verset 31

[6] Coran sourate 78 versets 6-7

[7] Frank Press, et Raymond Siever, Earth, 3e éd.  (San Francisco: W.  H.  Freeman & Company: 1982

[8] M.  J.  Selby, Earth's Changing Surface (Oxford: Clarendon Press: 1985), 32.

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