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Le péché originel
vii- les doctrines du christianisme et de l’islam
le péché originel
selon ce dogme, adam a commis un péché quand il a désobéi à allah en mangeant de l’arbre défendu (l’arbre de la connaissance du bien et du mal)! genèse 2:17 11. en conséquence et selon la théologie chrétienne, tous les descendants d’adam héritent de son péché, ce qui signifie que tous les êtres humains sont nés avec ce péché originel; selon le christianisme, pour que la justice de dieu soit faite, un prix doit être payé pour chaque pêché commis.
en d’autres termes, dieu ne laissera pas le moindre péché passer, sans châtiment. il ne peut pardonner le plus simple péché! selon les croyances chrétiennes, la seule chose qui puisse effacer le péché est l’effusion de sang. selon paul, «et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, 1 2 et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon. » (hébreux 9: 22) mais ce sang doit être parfait, pur et incorruptible. c'est ainsi que le présumé fils de dieu versa son sang pur, souffrit une indescriptible agonie et mourut en faisant pénitence pour les péchés des hommes. comme il était le dieu infini, lui seul pouvait payer le prix infini du péché des hommes. en conséquence, nul ne peut être sauvé s'il n'accepte jésus comme son sauveur13. tous et chaque individu est condamné à souffrir éternellement en enfer à cause de sa nature de pécheur, à moins qu’il n'accepte la rédemption faite par jésus au prix de son sang, pour les péchés de toute l'humanité.
ce dogme peut être divisé en trois parties distinctes:
(1) le péché originel, (2) la croyance que la justice de dieu exige que la pénitence du péché soit faite par le sang, et(3) la croyance que jésus a payé pour les péchés des hommes par sa mort sur la croix, et que le salut est seulement pour ceux qui croient en son sacrifice 14.
en ce qui concerne la première partie, le révérend de groote, dans son livre "l’enseignement catholique", (p.140) écrit: ‘l’ecriture sainte nous apprend que le péché d’adam fut transmis à tous les hommes (exceptée la sainte vierge).d’après ce qu’a dit saint paul: «ainsi donc, comme par une seule offense (celle d’adam) la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice (celui de jésus christ) la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes.»’ (romains 5: 18-19) ces propos montrent clairement que tous les hommes ont hérité le péché d’adam. comme d’autres croyances chrétiennes, cette doctrine du ‘péché hérité’ ne s'appuie sur aucun enseignement de jésus et des prophètes qui l'ont précédé. c’est une doctrine contraire aux enseignements de tous les messagers de dieu. tous les prophètes et messagers de dieu ont enseigné que chacun de nous est responsable de ses propres actes; que les enfants ne seraient pas punis pour les péchés de leurs parents. aucun être humain ne naît pécheur. jésus lui-même considérait les enfants comme des êtres innocents, purs qui ne naissent pas dans le péché. cela est évident dans ce qui suit: «jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de dieu est pour ceux qui leur ressemblent. je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de dieu comme un petit enfant n'y entrera point.» (marc 10: 14-15)
d'autre part, si on considère la question rationnellement, ce serait la pire des injustices que de condamner la race humaine dans sa totalité pour le péché commis par nos ancêtres des milliers d’années auparavant. le péché est une transgression volontaire de la loi de dieu, la loi du bien et du mal. la responsabilité du péché ou les reproches doivent retomber seulement sur la personne qui l’a commis et non pas sur ses descendants. c’est du cynisme que de considérer l’homme pécheur à la naissance. combien un homme peut devenir déraisonnable et impitoyable s’il croit au dogme du péché hérité, tel que cela est montré par le dicton théologique de saint augustin, qui dit que tous les nourrissons non baptisés, sont condamnés à brûler éternellement dans le feu de l’enfer.jusqu’à récemment, les nourrissons non baptisés n’étaient pas enterrés en terre bénite de chrétienté, parce qu’on pensait qu’ils étaient morts dans le ‘péché originel’.
l’islam condamne le dogme du péché originel et considère les enfants purs et innocents à la naissance. le péché selon l’islam n’est pas hérité mais nous l'acquérons en transgressant les règles de bonne et vertueuse conduite ou en restant passifs, sans vouloir faire le nécessaire.
la deuxième partie de la doctrine chrétienne de l’expiation considère que la justice de dieu exige qu’un prix soit payé pour le péché originel, ainsi que pour tousles autres péchés de l’homme. si dieu venait à pardonner à un pécheur sans le punir cela reviendrait à rejeter sa justice. le révérend w. goldsack dans son livre "l’expiation" (p. 5) écrit à ce propos: «cela doit être clair comme le jour pour tout un chacun que dieu ne peut enfreindre sa propre loi: il ne peut pardonner à un pécheur avant de lui donner tout d’abord une punition appropriée. car s’il faisait cela, qui donc l’appellerait ‘juste’ et ‘equitable’».
cette opinion reflète une ignorance totale en ce qui concerne la nature de dieu. dieu n’est pas un juge ou un roi simplement. il est tel que le coran le décrit (1:3-4): ‘le tout miséricordieux, le très miséricordieux, maître du jour de la rétribution (maliki yaoum ed- dine). il n’est pas seulement ‘juste’ mais aussi «le plus miséricordieux des miséricordieux.» (coran 12: 92) si dieu sait qu’un homme est sincèrement repenti et désire vraiment vaincre le mal qui est en lui, il se peut qu' il lui pardonne toutes ses faiblesses et tous ses péchés. après tout, l'unique raison de la punition réside dans la prévention du mal, son but final est de ramener à la vertu le malfaiteur. punir une personne pour ses péchés antérieurs, après qu’elle se soit repentie et qu’elle ait regagné sa vertu, est un signe de vengeance farouche, non de justice. tout comme pardonner à une personne après l’avoir punie, ou infliger une punition à une personne qui n'a pas commis de péché, ne peut être ni un acte de pardon, ni une œuvre de justice raisonnable.
le dieu que nous adorons est le dieu de miséricorde. s’il prescrit une loi et demande qu’on la respecte, ceci n’est pas pour son intérêt personnel, mais pour le bien de l’humanité. de même, s’il punit un homme pour ses faiblesses et ses péchés, ceci n’est pas pour sa propre satisfaction ou à titre de compensation, comme le proclame le dogme chrétien, mais dans le but de mettre le mal en échec et de purifier le pécheur de ses péchés. dieu pardonne les faiblesses et les péchés de ceux qui renoncent au pêché et regagnent leur vertu. dieu leur pardonne sans les punir, sans punir quiconque d’autre en leur nom et leur place; et ceci n’est pas contraire à la justice de dieu.
ainsi allah dit-il: «votre seigneur s'est prescrit à lui-même la miséricorde. et quiconque d'entre vous a fait un mal par ignorance, et ensuite s'est repenti et s'est réformé, il est, alors, pardonneur et miséricordieux.» (le coran 6: 54) la troisième partie du dogme chrétien de l’expiation affirme que jésus a payé, par sa mort sur la croix du calvaire, la pénitence pour le péché originel, ainsi que pour les autres pêchés humains; et que le salut ne peut être obtenu sans la foi en le pouvoir sauveur du sang du christ. j. f. de groote, dans son livre "l’enseignement catholique, (p. 162) écrit: «etant donné que le christ, dieu et homme, a assumé la responsabilité de nos péchés pour aboutir à notre expiation, tout en donnant satisfaction à dieu en réalisant la justice divine, il est pour cette raison le médiateur entre dieu et l’homme.» ce dogme n’est pas seulement un reniement de la miséricorde de dieu mais aussi de sa justice15 .
demander le prix du sang dans le but de pardonner les péchés des hommes, est faire preuve d’un manque total de pitié, et punir un homme non coupable, pour les péchés d’autrui, qu'on le veuille ou non, relève de la plus haute injustice. les chrétiens affirment que jésus a volontairement subi la mort en pénitence pour les pêchés des hommes. a ce propos, le point de vue de l’islam est le suivant:
premièrement, le dogme de la crucifixion de jésus christ pour expier le péché originel a été prouvé sans fondement. l’idée que le péché d’adam fut transmis à sa progéniture contredit les versets de la torah, qui selon la bible, affirme que jésus est venu non pour détruire, mais pour réaliser. aussi, dans (deutéronome 24:16), lit-on: «les parents ne seront pas mis à mort pour les crimes commis par leurs enfants, ni les enfants pour ceux de leurs parents: si quelqu'un doit être mis à mort, ce sera pour son propre péché. » dans (ezéchiel 18:20), on trouve aussi: «l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.» jésus lui- même dit, selon mathieu 16:27: «… et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.» ceci concorde avec le coran qui déclare: «qu'aucune (âme) ne portera le fardeau (le péché) d'autrui, et qu'en vérité, l'homme n'obtient que (le fruit) de ses efforts; et que son effort, en vérité, lui sera présenté (le jour du jugement).» (le coran 53: 38-40)
deuxièmement, selon la genèse 5:5, adam (que la paix soit sur lui) avait continué à vivre avec sa femme pendant 930 années, et cela bien qu’ils aient mangé de l’arbre défendu. ceci prouve le faux raisonnement dans la genèse 2:17 qui déclare: «mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.» ceci indique aussi qu’adam s’est repenti de son péché et recherchait le pardon.ezéchiel 18: 21-22 déclare: «si le méchant 16 revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. toutes les transgressions qu'il a commises seront oubliées; il vivra, à cause de la justice qu'il a pratiquée.» ainsi, quand adam et sa femme ‘vivaient’, ils devaient avoir ‘abandonné tous les péchés qu’ils avaient commis’. ceci signifie que le péché n’était pas hérité et qu'ainsi jésus n’était tenu de mourir pour les péchés de personne. ceci concorde aussi totalement avec le saint coran qui déclare: «tous deux (adam et eve) en mangèrent. alors leur apparut leur nudité. ils se mirent à se couvrir avec des feuilles du paradis. adam désobéit ainsi à son seigneur et il s'égara. son seigneur l'a ensuite élu; il a agréé son repentir et l'aguidé.» (le coran 20: 121-122)
troisièmement:historiquement il n'est pas correct d'affirmer que jésus est venu pour mourir volontairement et intentionnellement pour les péchés des hommes. on lit dans la bible qu’il ne désirait pas mourir sur la croix. lorsqu’il apprit que ses ennemis complotaient dans le but de le tuer, il déclara que son «âme était extrêmement triste de mourir» (marc:14:34), et il demanda à ses disciples de monter la garde afin de le protéger de ses ennemis. ensuite il fit à dieu cette prière: «abba, père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (marc 14: 36) de même qu'il a demandé à ses disciples de se procurer des armes (luc 22 36) et de rester la nuit en éveil pour le protéger de ses ennemis.
quatrièmement, la bible nous informe dans marc 15:34 que la personne crucifiée: «… s'écria d'une voix forte: eloï, eloï, lama sabachthani? ce qui signifie: mon dieu, mon dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?». de tels cris désespérés sont la preuve que la personne crucifiée n’était pas disposée à mourir sur la croix. de surcroît, ceci indique - en admettant que tout ceci fût vrai-que la personne en question aurait pu ne pas être jésus christ, car de tels cris et une telle panique sont humiliants et ne conviennent pas à un prophète de dieu, encore moins à celui qui est considéré dieu lui-même, par les chrétiens.
cinquièmement, selon marc 14:50, aucun des disciples de jésus n'a été témoin de la crucifixion puisque «tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.»17 de même, aucun des écrivains des evangiles et des epîtres ne furent témoins de la crucifixion. en d’autres termes, il n’y eut point de témoins oculaires, et à plus fortes raisons de témoins crédibles. tout ceci nous amène à douter des sources historiques, d'autant plus que les evangiles canoniques eux-mêmes sont différents les uns des autres, dans de nombreux détails précis de la crucifixion, de son début à sa fin.
sixièmement, l’idée de la nécessité de verser du sang pour apaiser la colère de dieu a été introduite dans le christianisme à travers l’image primitive de dieu,conçu comme un démon tout-puissant. on ne voit pas de relation entre le péché et le sang. ce qui est indispensable pour effacer les péchés n’est pas le sang, mais le repentir sincère, le remord, et la lutte incessante contre les mauvais penchants, le tout dans le but d'accomplir la volonté de dieu telle qu'elle nous a été révélée par les prophètes. de plus, quand jésus a été questionné au sujet du chemin de la vie éternelle, sa réplique n'a pas été qu’il fallait croire en lui comme le sauveur qui a versé son sang; sa réponse fut: «...si tu veux entrer dans la vie, observe-les commandements.» (mathieu 19: 17)
la conception chrétienne du salut n’est pas seulement mal fondée moralement et rationnellement, mais elle manque aussi de support, si on se réfère aux paroles de jésus. il est possible d’affirmer que jésus a souffert pour les hommes et leurs péchés dans le sens qu’il les a guidés de l’obscurité vers la lumière, qu’il s’est attiré la colère de ceux qui font le mal et qu'il a été torturé par eux; mais cela ne signifie pas qu’il est mort pour expier les péchés des autres, ou que seuls ceux qui croient en son sacrifice, seront pardonnés et sauvés. jésus a été envoyé par dieu pour sauver les hommes du péché par ses enseignements et l’exemple de sa vie spirituelle, et non par sa mort délibérée sur la croix pour leur salut ou par l'offrande de son sang, pour les pêchés qu'ils ont commis. sa mission consistait à appeler les pécheurs au repentir, comme cela était le cas avec tous les prophètes. il n’avait jamais dit qu’il était venu pour l’expiation. ceci est mis en relief dans mathieu 4: 17 alors que nous sommes informés au sujet de jésus: «dès ce moment jésus commença à prêcher, et à dire: repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.»
il est vraiment regrettable que la bible aille jusqu’à insulter jésus en faisant de lui une damnation. paul dit: «christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous car il est écrit: maudit quiconque est pendu au bois» (galates 3: 13)
le christianisme a adopté le dogme de l’expiation en le reprenant des religions païennes anciennes. selon arthur findley, dans son livre "le rocher de la vérité, (p.45), 16 noms étaient considérés par leurs peuples comme étant venus pour leur salut et leur expiation. parmi eux, les suivants: l’égyptien osiris (1700 avant j.c.), le babylonien baal (1200 avant j.c.), l’hindou krishna (1000 avant j. c.), le tibétain andhra (725 avant j. c.), le chinois bouddha (560 avant j. c.), le grec prométhée 547 a. j c; le persan mithra (400 avant j. c.), etc.
le dogme de l’expiation n’est pas seulement une insulte à la pensée rationnelle; l'expiation encourage les gens à tourner le dos aux bonnes actions et à commettre le mal: le meurtre, le vol, le viol et l’adultère. paul a sous- estimé l’importance des commandements prêchés par jésus. «car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. » (romains 3: 28) il a même déclaré qu’abraham n'a pas été aidé par son acte (romains 4: 2). ainsi a-t-il restreint la notion de salut pour qu'il ne soit accessible qu’à ceux qui croient à la crucifixion. dans quelle situation serait l’humanité si les gens devaient croire à ce concept ?
la réponse à l’affirmation de paul se trouve dans les propres paroles de jésus: «celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.» (mathieu 5: 19)
l’islam rejette catégoriquement le dogme de l’expiation. il considère que le pardon des péchés ne peut être obtenu par la souffrance et le sacrifice d’aucune autre personne, mais seulement par la grâce de dieu, par notre propre sincère repentir, par nos efforts soutenus dans le butd'éviter les mauvaises actions et de réaliser les bonnes. et s’il arrive que les péchés commis enfreignent les droits d’autrui, ces droits doivent être restitués à leurs propriétaires légitimes, auxquels on est tenu dans la mesure du possible, de demander pardon.
l’islam promet le salut à tous ceux qui croient en l’unicité d’allah et font de bonnes actions: «… il aura sa rétribution auprès de son seigneur. pour eux, nulle crainte, et ils ne seront point attristés.» (le coran 2:112) allah dit aussi dans le coran 18-110: «quiconque, donc, espère rencontrer son seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun autre à son seigneur".» ceci est par ailleurs conforme aux commandements mêmes de jésus: epîtres ; jacques 2: 14 et 17.il dit: «mes frères, que sert à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres? la foi peut-elle le sauver? … il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même.
11 il est donc pertinent de poser la question suivante: comment adam pourrait-il être puni pour son action s’il ne savait pas distinguer le bien du mal ?
12 ceci est en contradiction avec d'autres textes qui indiquent que le pardon est possible moyennant de la farine:(lévitique 5:11) de l'argent: (exode: 30:15), des bijoux ou autres…: (nombres: 32:50).
13 "c'est moi, moi qui suis l'eternel, et hors moi il n'y a point de sauveur." (esaîe 43:11)
14 si la croyance en la crucifixion de jésus est le seul chemin qui meneau salut pour ses contemporains et ceux qui crurent en lui plus tard, qu’en est-il des pécheurs qui moururent avant jésus et n’eurent jamais l’occasion de le connaître ou de croire en sa crucifixion?